vendredi 30 mars 2012

Jeux du mois de mars

Encore un mois qui se termine, le temps passe si vite. Aujourd'hui, récapitulatif de mes achats ludiques de mars:

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Bah non, il n'y en a pas.

Je suis en train de faire Darksiders, je continue de faire des ronds sur GT5 et je vais attaquer le dernier chapitre de Phoenix Wright. Et j'ai God of War 3, Assassin's Creed Revelations, Professor Layton and the Last Specter et God of War Ghost of Sparta qui attendent sur l'étagère.
Comme il n'y a vraiment pas d'urgence et que je n'ai pas vu de promo trop intéressante, je n'ai pas eu l'occasion d'acquérir de nouveaux jeux. On verra le mois prochain. Peut-être Gears of War 2/3? Ou Final Fantasy XIII-2?

mardi 27 mars 2012

Ca me gave! Ou les trucs qui ne devraient plus exister dans un jeu vidéo en 2012.


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Les jeux vidéos ont fait d'énormes progrès depuis Space Invaders et Pac-Man, mais il reste finalement pas mal de trucs qui laissent au mieux perplexe, au pire furieux en terme de design et de jouabilité. Aujourd'hui je dresse une petite liste de mes détestations favorites :)

La microgestion bidon
Voilà, les dév se sont dit que ça serait sympa de rajouter un peu quelque chose pour rendre une phase de jeu plus engagée ou une idée dans le genre. Alors ils ont créé un système sans intérêt qui force le joueur à réaliser une série d'actions idiotes et mécaniques à intervalles réguliers, sous peine de conséquences fâcheuses. Le dernier exemple en date pour moi vient de Fable 3. Pour une raison qui m'échappe, Lionhead a décidé de rajouter un compteur d'usure sur les maisons que l'on possède. Pour récupérer le loyer, il faut s'assurer que la maison reste dans un état convenable. Cela se traduit au niveau du gameplay par une visite régulière sur la carte du monde de CHAQUE MAISON pour sélectionner l'option réparer! Pas moyen d'automatiser la chose ni même de raccourci pour réparer toutes les maisons d'un coup. Il faut les faire une par une... Trop fort les gars... Sur le même sujet, dédicace à Bioware pour leur fantastique scanner de ressources dans Mass Effect 2 :jap:


Cutscenes impossible à couper
Un classique celui-là. Pour une raison qui défie l'imagination, des jeux sortent encore avec des scènes cinématiques impossible à couper. Certes, il est compréhensible que les développeurs veulent que l'on regarde leur trucs, ne serait-ce que pour être sur de recevoir une info vitale pour la suite. Mais se retaper la même chose (qui peut parfois durer un moment) encore et encore parce que l'on meurt comme une merde 2 minutes plus tard (combat de boss), ou parce que l'on refait le jeu, ça gonfle rapidement. Dans le genre, Ghost Trick est jugé coupable sans circonstance atténuante puisque refaire le même tableau est une part intégrale du gameplay... :clap2:
Toujours dans le filon "c'est le jeu qui décide comment je joue", l'item suivant:


C'est le jeu qui décide quand je peux arrêter
On l'a tous vécu. Il est tard ou c'est l'heure de partir ou de manger, qu'importe. Mais le jeu ne semble pas vouloir atteindre un checkpoint. Un phénomène omniprésent dans les genres à sessions longues, comme les jeux de course, mais présent un peu partout. On veut simplement poser le pad, sauvegarder et reprendre plus tard, tranquillement. Mais non. I.M.P.O.S.S.I.B.L.E, la technologie nécessaire provoquerait une faille dans l'espace-temps causant la destruction de l'Univers (sauf si on est sur PC). Name and shame: les Gran Turismo et les Forza, avec leurs courses de 30 minutes ;;)


ON VOIT RIEN!
Encore une bizarrerie sans explication. J'ai essayé à de multiples reprises de m'imaginer le processus mental qui amène à ce triste et volontaire résultat. Apparemment, des graphistes passent des mois à créer des décors et des modèles de personnages dans les moindres détails. Les level designers composent avec soins des niveaux utilisants le travail des graphistes, pour que le joueur puisse s'émerveiller devant le travail accomplis. Ou pas. A un moment, un gars de l'équipe décide toujours d'enlever tout l'éclairage, plongeant le jeu dans la pénombre. OK, on a compris, le jeu est sombre et angoissant et toutes ces ombres aident à créer l'ambiance. Mais quand on ne voit rien au point de rendre le jeu injouable, on va dans les options pour augmenter le gamma, ou on pompe le contraste de la télé. Résultat: les couleurs saturent, mais au moins, on peut jouer, tant pis pour l'ambiance... Quelques coupables: Fallout 3/New Vegas, The Witcher 2.:crash:

vendredi 23 mars 2012

C'était il y a 25 ans: Mars 1987


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Troisième entrée de cette série retour en arrière, l'actualité vidéoludique de mars 1987 vue par la rédaction de Tilt. Pas moins de 109 logiciels référencés sur 10 plateformes.

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Coté machines, pas de MSX ce mois-ci, mais plus de titres PC et un jeu Mac (pas Apple II). Le chouchou des testeurs reste toutefois l'Atari ST (11 nouveautés) mais le trio des 8 bits (Amstrad CPC, Commodore 64 et Sinclair Spectrum ZX) continue de dominer la production (20, 18 et 24 nouveautés)

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Parmi les nouveautés testées, on trouve le fabuleux Defender of the Crown (Amiga) de Cinemaware, ainsi que deux autres jeux du studio: SDI (ST) et King of Chicago (Mac). Ultima 3 sur Atari ST récolte un 18 et le légendaire Sentinel reçoit la même note (Commodore 64). On a aussi droit à deux versions de Dragon's Lair (CPC et Spectrum), un portage miteux de Green Beret sur Thomson et une adaptation de Aliens sur Amstrad. Toujours dans les adaptations, Les maitres de l'univers et Scooby-doo se produisent sur Spectrum sans trop convaincre, pas plus que Top Gun sur Amstrad. Pour continuer dans le name dropping, on notera une version CPC de Space Harrier et un petit test de Space Quest sur Atari ST.
En plus des tests de nouveaux jeux, un petit dossier sur les simulations aériennes (qui explique en partie le nombre de titres PC dans ce numéro). 18 jeux, un vainqueur: Flight Simulator 2 de subLOGIC sur ST.

Encore ce mois-ci pour les curieux et les nostalgiques, la liste des logiciels testés:
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Et celle des éditeurs/développeurs:
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Au dela des jeux, ce numéro contient un compte-rendu du CES de Las Vegas. Cette année là, le salon est marqué par la domination des consoles, NES en tête, par l'offensive d'Atari sur tous les fronts (7800, nouveaux ST, nouveaux 8 bits et même du PC) et la disparition du MSX.

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La machine du mois est encore un flop retentissant: le X'Press 16 de Spectravision (aussi connu sous l'appelation SVI-838). Spectravision est surtout connu pour sa gamme de joysticks Quickshot, mais ils ont aussi commis plusieurs ordinateurs. Ce X'Press 16 est un hybride, accommodant un PC avec des co-processeurs MSX2, pour produire un tout compatible avec rien: il fallait utiliser les capacités propriétaires de la machine pour en tirer avantage au-delà d'un simple PC avec ses graphismes tout moches.
Voilà, c'est tout pour ce mois. Vous pouvez retournez à vos PC 100% compatible Windows et leurs millions de pixels et de couleurs en 3D.

mardi 20 mars 2012

Batman: Arkham City


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Sorti en 2009, Batman: Arkham Asylum avait apporté des réponses à une série de questions: oui, on peut faire un bon jeu à licence et oui, Batman est un excellent personnage pour un jeu vidéo. Venu un peu de nulle part, le développeur Rocksteady a immédiatement atteint un statut de gros bras et les membres du studio se sont mis à l'oeuvre sur une suite: Batman: Arkham City. En novembre 2011, la chauve-souris est de retour.
Le titre de ce deuxième jeu augure finalement bien de son contenu: un seul mot a changé, indiquant vaguement un changement d'échelle. On passe des environnements clos de l'hôpital psychiatrique d'Arkham à tout un quartier de la ville. Toutefois, on comprend vite que la différence est très superficielle. Certes, le terrain de jeu entre les bâtiments est plus grand mais au final, le jeu suit la même structure que son prédécesseur. La trame nous fait traverser la ville pour entrer dans les différents édifices où la plus grande partie de l'action se déroule. La grande zone extérieure sert finalement peu. Les points d'intérêt sont défendus, mais uniquement lorsque le scénario nous y conduit. En dehors de ça, il y a bien des missions annexes qui s'y déroulent, mais elles ne sont pas très palpitantes, plutôt du type collection ou quête Fedex. Le thème de changement d'échelle se retrouve aussi dans le casting pléthorique. Au cours de la campagne principale, on rencontre quelque chose comme 11 super-vilains, auxquels viennent s'ajouter quatre ou cinq autres dans les quêtes secondaires. Par ailleurs, la trame centrale est plutôt décousue, alternant entre les différents méchants ayant leur propres objectifs. On a plus l'impression d'être baladé de droite à gauche que d'être le héros en lutte conte un plan machiavélique. Impression confortée par le gros pschit que fait la révélation finale sur le fameux Protocole 10.
Si le scénario confus et brouillon ne va pas rester dans les mémoires, qu'en est-il du gameplay? Eh bien, il reprend sans surprise celui d'Asylum. On alterne les phases de beat'em'up en mode free-flow, d'infiltration et de plateforme. Les mécanismes sont quasiment identiques, avec quelques ajouts ça et là, mais rien de révolutionnaire. L'ensemble est toujours de très bon niveau, mais sans la fraicheur initiale, malheureusement. La liste de gadgets a subie quelques changements, supprimant certains jouets pour les remplacer par d'autres, mais rien de transcendant là non plus. Enfin, on notera la présence de Catwoman en personnage-jouable. On enfile ce costume à plusieurs reprises durant le scénario et, si elle ne dispose pas de l'arsenal de Batman, elle possède quelques capacités uniques qui sont exploitées dans ses niveaux. Toutefois, le résultat reste anecdotique et participe aussi à l'impression de bazar que donne la trame générale.
Pour finir sur quelques notes plus positives, les graphismes sont toujours aussi plaisants et rendent bien le style du comics. Et cette fois, le jeu propose une petite série de vrais boss à vaincre (même si leur présence est parfois capillotractée).
En conclusion, Arkham City laisse une impression mitigée. Là où Asylum était une véritable démonstration de focus, distillant l'essentiel de Batman, City ressemble à un fourre-tout. C'est comme si les développeurs, frustrés par les contraintes de leur précèdent jeu, s'étaient complètement lachés pour mettre tout ce qu'ils avaient sous la main dans City, sans faire trop attention à la cohérence de l'ensemble. Le résultat en souffre, utilisant peu ou mal la liberté offerte par l'aire de jeu de City tout en ne proposant plus l'expérience très construite de Asylum.

vendredi 16 mars 2012

Pendant ce temps, loin des regards...


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On a beaucoup parlé de SOPA, PIPA et d'ACTA, trois textes qui semblent pour le moment destinés à rester ou retourner dans leur poubelles respectives, mais d'autres ayant-droits continuent d'essayer de perpértuer leur modèle périmé et confiscatoire.

Avant d'aller plus loin, une devinette: savez-vous comment les chercheurs publient leurs travaux? Pas dans dans les journaux ni les magazines de vulgarisation. Il existe en fait des milliers de périodiques plus ou moins spécialisés qui éditent les articles décrivant les recherches conduites dans les laboratoires. Ces périodiques ont en commun un système de co-optation appelé "comité de lecture" ou "peer-reviewing". Cela veut dire que les articles sont examinés par des spécialistes ("referees"), eux-même scientifiques ("peers"), avant d'être accepté (ou pas) pour publication. Il est important de noter ici que ni les auteurs, ni surtout les referees ne sont rémunérés directement pour ce travail.
Les articles retenu sont donc publiés dans le périodique auquel ils ont été soumis. Et qui a donc un éditeur.

Là, vous devriez voir où ce bla-bla se dirige.
Le rôle historique de l'éditeur est de mettre en forme et de répandre l'information scientifique. On comprend aisément la relation quais-symbiotique qui existe entre la communauté scientifique et les éditeurs. Ils en existent un certain nombre, récents ou anciens, privés ou publics, à but commercial ou non. L'une des plus grosses compagnies du secteurs est Elsevier. Elsevier édite des poids lourds comme Cell, Current Biology, la série des Current Opinion in... ou encore The Lancet.
Un problème récurrent de ce modèle est l'accès à cette information. Comme on l'a vu, la distribution de ces résultats passe par les éditeurs. Mais comme la recherche académique est majoritairement conduite sur des fonds publics, on s'attendrait à ce que ses résultats soient aussi facilement disponible que possible. Du temps des journaux "papiers", le rôle de l'éditeur était incontestable, mais avec la révolution numérique, la duplication/distribution de contenu est devenue triviale (voire accessoire), remettant en question la pertinence de cet intermédiaire qu'est l'éditeur. Poussé par la communauté scientifique et de nouveaux entrants comme Public Library of Science (PLoS), les éditeurs traditionnels ont été contraint d'assouplir leurs conditions et de mettre à disposition en-ligne gratuitement le contenu de leurs journaux, généralement après un petit délai. Ce compromis permet aux éditeurs de continuer à facturer leurs abonnés pour un accès immédiat. Récemment, une énième proposition de loi étudiée par le congrès américain (Research Works Act) visait à modifier les conditions de mise-à-disposition des articles, notamment en requérant le consentement de toutes les parties (auteurs, institutions et... éditeurs). Eviidemment, si on demande à l'éditeur s'il est d'accord pour mettre en ligne gratuitement (souvent à ses frais) un article, on s'imagine qu'il va traîner les pieds.
Elsevier, donc, a décidé de supporter le texte en catimini, à travers un soutien financier à un membre du congrès. Une fois démasqué, la société a expliqué sa position en publiant un billet. Toutefois, loin d'apaiser les esprits, ceci à conduit à un appel au boycott de l'éditeur, qui a décidé ensuite de retirer son soutien à la loi, une décision partagée par les deux sponsors de cette loi au congrès. Mais, d'après eux, le boycott n'y est pour rien.
Plus ça change, plus c'est la même chose...
Crédit à Giulia Forsythe pour l'illustration.

mardi 13 mars 2012

The Sopranos saison 2


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Premier vrai article post-apocalypse: une petite critique de la seconde saison de la série Les Soprano (2000). La première saison a immédiatement installée la série dans la catégorie "culte". Portée par une galerie de personnages fabuleuse et une écriture qui fait mouche, elle a simplement redéfinie le genre "mafioso". Cette deuxième saison porte donc le lourd fardeau de devoir lui faire suite.
On retrouve donc Tony et sa bande, maintenant officiellement en charge de la "Famille" après l'arrestation de son oncle et rival Junior à la fin de la saison précédente. Malheureusement, il semble que les scénaristes aient eu beaucoup de mal à continuer à partir de là. La disparition du duo d'antagonistes formé par Livia, la mère de Tony et Junior, au moins en temps que menace, n'est que pauvrement compensé. Certes, l'arrivée d'une nouvelle paire de trouble-fêtes formée par Janice, la soeur de Tony, et Richie Aprile, un gangster old-school juste libéré après 10 ans de cabane semble devoir les remplacer. Mais le tout peine à se mettre en place et manque de puissance dramatique: ces deux-là reforment un paire avec une dynamique trop similaire à celle de Livia et Junior. Non seulement ça sent le réchauffé, mais elle manque singulièrement de finesse, Janice étant un pauvre substitut pour sa mère Livia et sa malice sans borne (et Richie est simplement trop con).

Dépourvu d'un arc central fort, la série donne une impression de flottement. On suit les péripéties de Tony, les turpitudes de sa femme, ses problèmes avec ses enfants (comment imposer une moralité quand on est soit même une ordure?). Plusieurs épisodes se concentrent sur des personnages secondaires: un arc est consacré à Christopher, le neveu de Tony, qui cherche sa voie. Un autre tourne autour de Pussy, devenu un informateur de FBI. Mais on continue de se demander "quand ça va commencer" jusqu'au dernier épisode, tout les problèmes semblant se résoudre d'eux-mêmes.
Un thème central récurrent est l'influence désastreuse de Tony sur tout son entourage. Alors qu'il a atteint le sommet professionnellement, ses activités et son comportement (on pourrait même dire sa nature) détruisent tout ceux autour de lui, avec comme meilleure illustration la déchéance du Dr. Melphi, la thérapeute de Tony.

Au final, si on retrouve la même finesse dans les personnages et leurs interactions, cette saison manque d'une direction forte qui lierait le tout. Heureusement, la final fait plus ou moins table rase et ramène Tony là où il excelle: dans la merde à cause de maman.

vendredi 2 mars 2012

Jeux de février

Le bilan jeux vidéo du mois passé n'est pas mal. J'ai ajouté 2 jeux de plus à ma logithèque 360: Assassin's Creed Revelations, dont le prix a bien baissé et Darksiders, à prix budget depuis quelques temps. Malgré le rythme de sortie rapide de sortie des jeux Ubi, je ne me suis pas encore lassé de jouer les tueurs monte-en-l'air et j'attends Assassin's Creed 3 de pied ferme. Darksiders est un achat de curiosité, le jeu ayant acquis une certaine réputation.

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J'ai aussi récupérer le dernier Layton DS. La machine est vraiment morte maintenant, les magasins ont viré tous leurs jeux et il va devenir difficile de s'approvisionner. Enfin, j'ai aussi acheté God of War 3, en promo, histoire de nourrir la PS3.

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Toujours à cause des difficultés d'obtenir certains jeux DS, j'ai fini par prendre la version iOS de Ace Attorney.

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J'espère que Capcom va mettre en ligne le reste de la série. Même à $5, c'est toujours plus abordable que les prix délirants pratiqués sur les cartouches DS.