vendredi 27 avril 2012

Jeux du mois d'avril

Trois jeux de plus ajoutés à ma collection pour ce mois. 2 titres PS3 et un jeu DS.

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Déjà mentionné le mois dernier, j'ai pris FF XIII-2 sur PS3. J'achète normalement les jeux multi-plateformes sur 360, mais l'avantage d'avoir un seul blu-ray l'a emporté, avant que je réalise que la version 360 tient aussi sur un seul disque.
J'ai longtemps hésité entre Yakuza 3 et Yakuza 4, mais le contenu omis dans les versions occidentales de Yakuza 3 m'ont finalement décidé à choisir sa suite. J'ai commencé à y jouer la semaine dernière et c'est certainement une... expérience :crazy:
Enfin, encore un jeu DS, un J-RPG qui n'est pas sorti en France je crois, Radiant Historia.

mardi 24 avril 2012

Blu-rays d'avril

Encore un mois qui se termine, encore un point sur les blu-rays achetés dernièrement. Pas grand chose de nouveau, avec seulement 3 nouveaux films:

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  • A Time to Kill
  • Letters from Iwo Jima
  • Primal Fear

2 films-procès pour Madame, grande amatrice du genre et un Clint Eastwood. J'espère que le mois qui vient sera plus généreux avec les soldes...

vendredi 20 avril 2012

Gaming il y a 25 ans: avril 1987


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Quatrième épisode de cette colonne mensuelle de l'actualité ludique d'il y a 25 ans, le numéro 41 de Tilt, en ligne sur le site du projet AbandonMag.
Pas de grosse actualité ce mois-ci, mais quand même 95 logiciels référencés sur 10 machines, dont 88 nouveautés. Le MSX semble avoir définitivement disparu des pages du magazine, alors que le Spectrum ZX (11 jeux) et le Commodore 64 (12 jeux) semblent accuser un coup de mou. Les grands gagnants sont l'Amstrad CPC (26 tests) et l'Atari ST (19 tests). On peut aussi noter que l'antique Apple II continue de faire de la résistance (8 jeux) et le PC confirme sa présence dans le marché vidéo-ludique (6 jeux). Enfin, une vraie curiosité, un jeu pour l'Amstrad PCW, une machine normalement réservée au traitement de texte.

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Au menu des joueurs, un trio de versions des Passagers du vent (CPC, Atari ST et PC), une tripotée de wargames en mode texte (!) d'une boîte appelée Simulations Canada (et qui existe toujours apparemment), le premier jeu de Bethesda, Gridiron, un jeu de football américain sur Amiga. On trouve aussi 3 jeux Sierra On-Line: Space Quest et King Quest II sur PC et King Quest III sur ST. Un seul dossier jeu vidéo, consacré au Far-West, avec à peine 7 titres (dont le fameux jeu PCW, "Histoire d'or").

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La liste des logiciels testés:
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La liste des éditeurs:
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La machine du mois est un MSX2 de Phillips, baptisée NMS 8250. Cette machine avait des visées multimédia, le constructeur la destinant à trôner dans le salon comme un hub audio/vidéo. Comme on peut s'y attendre, la rédaction n'a pas été emballée.

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Deux dossiers complètent ce numéro. Un comparatif exhaustif de manettes, principalement des joysticks, avec 36 engins au design varié testés. Le second article s'étend (c'est le cas de le dire) sur le compact disc. Ici, les auteurs s'interrogent sur l'avenir du support et les jeux interactifs du futur, CD-I en tête (arg!).
Voilà, vous pouvez retourner dans le présent, avec vos Blu-rays double couche, vos disques durs de 2 To et votre Cloud storage...

mardi 17 avril 2012

Gran Turismo 5


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Après plusieurs mois en piste, voici enfin une critique de GT5. En préambule, je dirais que ce Gran Turismo procure toujours les mêmes excellentes sensations au volant. Conduire une des voitures premiums à fond est aussi fun que jamais. Mais, car il y a un gros mais, le jeu semble faire tout ce qu'il peut pour que cela arrive le moins possible.

En effet, toute la structure de mode carrière a l'air d'avoir été conçue pour être la moins user-friendly qu'humainement possible. Si le système de permis a été relégué au rang d'épreuve-bonus, il a été remplacé par un système de niveau, vaguement similaire à Forza. Sauf qu'à la différence de Forza, gagner des niveaux ne permet que de débloquer de nouvelles épreuves et de nouvelles voitures, pas de bonus ou de prix à la clef. On commence donc le jeu avec une sélection rachitique de courses disponibles. Pas terrible comme début.
Les choses ne s'améliorent pas avec le design des épreuves. Si elles sont souvent très thématiques (pays d'origine, type de motorisation, période, etc), trouver une machine qui est éligible et compétitive (mais pas trop) pose souvent problème. Pourquoi? Parce qu'il est très difficile d'acheter l'engin de son choix dans GT5. Si les modèles premiums sont toujours disponibles chez les concessionnaires, même pour des engins très anciens, les modèles standards doivent être obtenus sur le catalogues des voitures d'occasion ou le concessionnaire en-ligne, tout deux ne proposant qu'une maigre sélection tournante. Difficile dès lors d'entrer en lice avec un bolide approprié, donc, on fait ce que l'on peut avec ce que l'on a. Ce qui amène a un autre problème dans le design des épreuves: il n'y a généralement pas de limites en ce qui concerne les performances. On peut tout à fait entrer une McLaren F1 dans le championnat des petites européennes et faire la course contre des 207 :x: De plus, les plateaux sont souvent très hétéroclites, avec des machines aux performances très disparates... Et on peut toujours sur-tuner sa monture pour s'assurer une victoire facile.
Heureusement, à coté de ces épreuves casse-bonbon, GT5 offre une série de challenges variés (kart, rally, Top Gear, NASCAR, etc). Mais il est encore dommage qu'il soit nécessaire d'accumuler des niveaux pour en profiter pleinement. Et bien sur, les permis sont toujours là, bonne opportunité pour acquérir une première voiture. Enfin, Polyphony Digital propose de très lucratives épreuves bonus saisonnières, avec une vraie limite au niveau des performances des voitures entrées, pour relever (un peu) le challenge.
Repris de GT4, le mode "coach" B-spec est encore présent et a été remanié. On peut maintenant se constituer une petite équipe de pilotes (jusqu'à 6) et les envoyer participer à différentes courses. Ils possèdent désormais une "personnalité" et accumulent de l'expérience avant de vieillir. Les options en course sont toujours très limitées et peu passionnantes. Ce mode reste une curiosité, un moyen d'augmenter son compteur de crédit et de recevoir des voitures bonus sans trop regarder ce qu'il se passe à l'écran.
Un petit mot sur l'interface avant de parler technique. Elle est atroce. Faire quoique ce soit est compliqué. On navigue de menu en menu. Aucune indication sur les épreuves pour lesquelles on a une voiture éligible. Pas de raccourcis vers les voitures éligible à la vente. Pas d'indication sur les épreuves déjà gagnées sur le menu. Quand on gagne une voiture après une course, il faut quitter le menu course, quitter le menu épreuve, quitter le menu catégorie d'épreuve, sélectionner livraison de véhicule et enfin valider le ticket pour la recevoir. Qui a conçu un bouzin pareil? Et qui l'a validé? Ils n'ont pas de département QA chez PD?

Pour finir ce tour du propriétaire, un mot sur la technique. Les modélisations des voitures premiums sont fantastiques et les circuits réussis. Pour les modèles standards, ils jurent un peu en course, mais sans que cela soit dramatique. Le jeu, en 1080p tout de même, souffre d'un peu d'aliasing, d'un frame-rate inconsistant avec pas mal de screen-tearing. Les ombres sont aussi très pixelisées, ce qui est très notables en vue cockpit. Par contre, il offre des changements de conditions météo et un cycle jour-nuit.
En conclusion, ce GT5 est un très bon jeu emballé dans un mauvais paquet. Si seulement PD avait passé plus de temps à modéliser des voitures et à concevoir une carrière intéressante et une interface fonctionnelle plutôt que de se disperser avec des à-cotés pas forcément mauvais mais certainement accessoires... Quand on est sur la piste dans une course équilibrée, le jeu est formidable. Malheureusement, cela n'arrive pas souvent.

vendredi 13 avril 2012

Magnum P.I. saison 6


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Le billet du jour est une critique de la saison 6 de la série Magnum P.I., diffusée en 1985-86. Après 5 saisons, le show est plutôt bien installé et la distribution me change pas pour cette sixième année. Magnum est une série qui peut être très agréable à regarder tant qu'elle se cantonne aux aventures du quatuors de mousquetaires Magnum/TC/Rick/Higgins et aux aventures légères de ton. Lorsque la production s'essaie à un peu plus de gravité ou de sérieux, le résultat tombe vite dans le mélo, les scénaristes n'ayant décidément pas la finesse nécessaire pour construire des histoires crédibles. A la place, le résultat apparait forcé.

Malheureusement, parmi les 22 épisodes qui composent la saison, bons nombres sont de ce type, dont certains particulièrement terribles, dont le double épisode d'ouverture, "Deja Vu", ainsi que "Rapture" et "Way of the Stalking Horse", sans doute le pire du lot. A coté de ceux-ci plusieurs épisodes sont juste passables ("The Hotel Dick", "I Never Wanted to Go to France, Anyway", "A Little Bit of Luck... a Little Bit of Grief", "Find Me a Rainbow").
Toutefois, tout n'est pas à jeter. Quand Magnum s'amuse, la série décolle et on passe un bon moment à suivre les péripéties de ses enquêtes sans queue ni tête. Magnum à un coeur d'or et ne refuse jamais d'aider un ami, ou même un parfait inconnu à régler les problèmes les plus improbables: retrouver un dauphin ("Old Acquaintance"), chasser des voleurs de bétails ("Paniolo"), trouver un trésor ("The Treasure of Kalaniopu'u'), éduquer un neveu de Robin Masters ("Summer School") ou aider une héritière complètement à la masse ("Photo Play"). Aussi, on a encore droit à un demi-frère d'Higgins, sud-américain cette fois-ci ("Who Is Don Luis Higgins... and Why Is He Doing These Terrible Things to Me?").

La saison commence assez mal avec une série de sept épisodes peu attractifs avant de se reprendre et de retourner à du Magnum plus sympa. Le reste de la saison s'améliore, mais elle continue d'alterner le bon et le mauvais. Dans l'ensemble, c'est une saison assez moyenne. Peut-être était-il temps de songer à mettre le roi de la moustache à la retraite?

mardi 10 avril 2012

Publication d'un article scientifique

Après un billet sur le conflit entre l'éditeur Elsevier et une partie de la communauté scientifique, je propose aujourd'hui un article détaillant le processus qui amène un projet de recherche de la paillasse aux écrans d'ordinateur des universités à travers le monde.
Lorsqu'un projet se déroule bien, il produit une quantité de résultats qui sont rapportés dans un article publié par une des revues spécialisées. Typiquement, le chercheur en charge, un doctorant ou un post-doc, va s'atteler à la composition des figures et la rédaction du manuscrit.

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Cette ébauche va ensuite être corrigée et revue plusieurs fois par le PI (principal investigator) qui supervise le chercheur, et aussi les autres auteurs. Dans le même temps, un journal est sélectionné comme cible. En effet, différentes publications ont des conditions différentes (formatage, mise en page et structure), nécessitant des ajustements particuliers. Le choix de la revue se fait en fonction de la qualité et de la nouveauté (perçues) des résultats présentés. Un papier "chaud" pouvant prétendre à un journal de gros calibre, alors qu'un manuscrit plus banal devra se contenter d'une revue plus spécialisée et moins en vue.

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Une fois le manuscrit fini et le journal choisi, il est envoyé électroniquement au site du journal grâce à un portail spécialisé (généralement commun à toutes les publications du même éditeur). Il est accompagné d'une lettre détaillant les mérites du papier et les raisons pour lesquelles l'article est particulièrement attractif pour le journal en question. Comme toute cover letter, cette dernière donne lieu à un concours de mauvaise foi et d'hyperbole visant à convaincre le rédacteur que le papier soumis est absolument fantastique :D. A partir de là, les choses ne sont plus entre les mains des auteurs.

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Chez l'éditeur, le manuscrit soumis se retrouve dans la boîte mail d'un des rédacteurs du journal (un spécialiste du sujet, s'il y en a un). Le rôle de ce rédacteur est de filtrer les arrivées. Chaque journal possède ses propres critères de sélection, aux niveaux éditorial et qualitatif. Si le rédacteur considère le manuscrit ne correspond pas à ces critères, il est simplement renvoyé aux auteurs avec une courte explication. Sinon, il entre dans la deuxième phase de sélection: le peer-reviewing. En effet, la rédaction d'une revue scientifique ne décide pas seule de publier ou non des travaux. A la place, les articles soumis sont envoyés à un certain de nombre de chercheurs, plus ou moins spécialisés dans le domaine, qui vont en conduire une évaluation (bénévolement). Le nombre de ces referees varient en fonction du journal, généralement 3. Chaque referee retourne au journal ses commentaires ainsi qu'un avis sur la publication de l'article. Le rédacteur se base sur le consensus pour décider du sort du papier. Le résultat varie de simplement "accepté" à "rejeté", avec des intermédiaires comme une acceptation conditionnelle si quelques problèmes peuvent être réglés rapidement, ou une invitation à re-soumettre si il existe des problèmes substantiels, mais pas insurmontables. En cas d'échec (rejection), une décision doit être prise par les auteurs: tenter leur chance ailleurs, ou essayer d'améliorer le papier.

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Souvent, la première solution est choisie et un même article peut faire le tour des journaux jusqu'à être retenu. Evidemment, la qualité des journaux sollicités va en baissant, communément avec les exigences en matière de contenu. Une fois l'article accepté, il est placé dans le planning de publication et mis-en-forme. Et enfin, un beau jour, il apparait sur le site du journal et dans les bases de données.

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Et on recommence à zéro avec le prochain.

vendredi 6 avril 2012

Professor Layton and the Unwound Future


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Ce troisième opus des aventures du Professeur Layton marche directement dans les pas des ses prédécesseurs. Reprenant exactement le même modèle, on suit le personnage titulaire et son jeune apprenti Luke à la recherche du Premier Ministre, disparu après une expérience malheureuse de voyage dans le temps. Cette aventure light sert de prétexte pour présenter au joueur une large série de puzzles et d'énigme variés (logique, mathématique, d'observation). Encore une fois, le scénario abracadabrant repousse les limites de la crédulité, et encore une fois, l'explication finale du mystère n'a pas beaucoup plus de sens que le mystère lui-même. Mais dans un monde où les lapins parlants et les 2CV volantes sont okay...
Le style graphique n'a pas bougé d'un pouce. On retrouve les même écrans statiques peuplés de quelques sprites de personnages. La narration se fait toujours principalement à travers des dialogues écrits, avec quelques échanges parlés et quelques scènettes en dessin animé. Le coeur du jeu, les puzzles sont aussi dans la droite ligne des épisodes précédents. Comme toujours dans ce type de jeu, on comprend ou on ne comprend pas le truc, mais le système d'indice a été entendu avec un super-indice qui révèle quasiment la solution. On regrettera encore la faible interactivité de la plupart des puzzles. On doit généralement simplement entrer une valeur ou cliquer sur une réponse, l'écran de la DS ne servant que de bloc-note. Pour finir le tour du propriétaire, ce Professeur Layton propose trois mini-jeux supplémentaires qui se débloquent au fur et à mesure de l'aventure.
Au final, Professor Layton and the Unwound Future peine sérieuseument à apporter du neuf à la série, devenue complètement sclérosée en trois épisodes. Dans son genre, le jeu reste un solide effort. Mais c'est au joueur de décider si l'achat de cette cartouche en vaut la peine, sachant que son contenu ludique se résume à ce qu'il pourrait trouver dans un numéro spécial-jeu de Picsou Magazine.

lundi 2 avril 2012

Blu-rays de mars

Les choses continuent de ralentir et les occasions à prix-plancher se font plus rares. Toutefois, encore 14 nouveaux films achetés le mois dernier, ce qui porte le total à 59. Les derniers titres acquis sont:

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  • A Few Good Men
  • Crimson Tide
  • Entre les murs
  • Ghostbusters
  • Heat
  • Layer Cake
  • Léon
  • Limitless
  • Speed
  • Star Trek
  • The Matrix
  • The Tree of Life
  • The Usual Suspects
  • Trading Places

Pas de problème à reporter sur ces achats, mais la plupart sont des disques neufs venant des soldes de Best Buy et Futureshop.