mardi 11 septembre 2012

Chérie, ça va couper!



Pas de mise-à-jour aujourd'hui, ni pour quelques temps, car je déménage (pour de vrai cette fois-ci). En attendant que je sois installé dans mon nouveau nid, Le Grand Rien va prendre des vacances.

A bientôt, j'espère.

Moohbear

vendredi 7 septembre 2012

Weeds saison 1



Weeds est une série télé originalement produite pour Showtime en 2005. Elle met en scène Nancy Botwin, mère de famille et nouvellement veuve. Laissée sans le sous après la mort de son mari, elle se met à dealer de l'herbe à ses voisins du lotissement Agrestic, la fictive banlieue huppée où sa petite famille réside pour préserver son style de vie CSP+. Les dix épisodes de cette première saison chroniquent à la fois l'apprentissage crimimel de Nancy mais aussi ses déboires de mère de deux ados.

Ce qui frappe dans Weeds, c'est surtout le ton général. Il ne s'agit pas d'une sit-com à proprement parler, même avec son format 22 minutes typique. Pas de gros gags ni de rires en boîte. Les histoires de Nancy sont plutôt douce-amères et elle est reste constamment au bord du précipice. Les hommes qui l'entourent sont couards, toujours content de lui acheter son stock mais prêts à déguerpir aux premiers signes de problème. Les femmes sont creuses, manipulatrices et cruelles et tout ce petit monde est complètement égocentrique. Les ados ne sont pas mieux lotis. Déjà blasés de tout, ils passent leur temps libre à boire, baiser et fumer des pétards, en attendant d'être grands pour être comme leurs parents...
Contrastant avec les larves d'Agrestic, les petits truands des bas-quartiers qui fournissent Nancy sont plus honnêtes. Ou au moins plus carré. On pourra regretter la caricature, mais les personnages permettent au tout de bien passer. De très bien passer même.
En effet, les péripéties de Nancy sont très amusantes à suivre et l'on s'attache très vite à cette MILF volontariste et débrouillarde. Les seconds rôles remplissent leur fonction à merveille: le comptable véreux, la bonne mexicaine irascible, la famille de dealer noir "gangsta", le beau-frère, les amis... Bref, le tableau est bien rempli. Les deux enfants qui fournissent finalement la motivation à Nancy Botwin et donc la raison d'être de son activité crapuleuse sont aussi utilisé à bon escient. Le plus jeune est un garçon excentrique et difficile à gérer, alors que le plus vieux est plus typique. Les deux servent à mettre en lumière divers problèmes moraux, comme le conformisme ou le modèle parental.
Dans l'ensemble, cette saison de Weeds passe trop vite, avec seulement 10 épisodes. Le final laisse présager de grandes choses et j'ai hâte de voir la saison 2.

mardi 4 septembre 2012

Endless Space



Endless Space est un jeu de type 4X au thème spacial qui propose de partir à la conquête des étoiles. De prime abord, le menu à l'air très prometteur: 8 factions bien différenciées, des arbres technologiques touffus, des cartes aléatoires aux options multiples et un système de combat en temps réel pour régler les conflits de voisinage inhérents au genre. Endless Space séduit aussi par son interface agréable à regarder, tendance less is more, et une volonté de réduire le micro-management. Pas de cité à placer sur LA case qui va bien, pas de manipulation compliquée de spécialistes, pas de combo de technologies magique...
Le genre 4X est difficile à aborder, la masse d'information à ingérer pour pouvoir faire prospérer son empire virtuel provoquant souvent l'indigestion. De ce point de vue, Endless Space ne surprend pas et les premières parties sont riches de défaites confuses. Toutefois, un peu de persévérance paye et l'on prend vite les "bonnes" habitudes. Et c'est malheureusement là que le rideau s'ouvre en grand sur tous les problèmes d'Endless Space. Pétri de bonnes intentions, le jeu pêche sur de nombreux points. L'ergonomie laisse à désirer. Il est difficile de savoir si une lune a été explorée, ou une anomalie planétaire corrigée. Les minuscules boîtes qui montrent les améliorations présentes dans un système sont pénibles à naviguer. On peut gaiement construire des buildings qui ne servent à rien (et l'IA ne s'en prive pas).
La plupart des 4X souffrent d'une fin de jeu poussive et sans grand intérêt, écueil qu'Endless Space n'arrive pas à éviter. Il en est d'autant plus victime que ces même boîtes de menus deviennent une véritable torture quand les vaisseaux s'accumulent par dizaines, transformant la tâche déjà pénible d'assembler ses flottes en calvaire. Malgré ses intentions, Endless Space échoue à simplifier le micro-management: pas de point de ralliement pour les vaisseaux, pas de gestions de queue de production, même pas d'upgrade des queues quand un nouveau modèle de vaisseau est disponible...

L'autre aspect mis en avant par les développeur est ce fameux système de combat. Quand deux flottes se rencontrent, la bataille se règle en temps réel, en cinq phases distinctes: approche, longue, moyenne et courte portée et bilan. Chaque camp peut jouer une carte spéciale durant chaque phase de tir, choisie avant le début de celle-ci. Ce système de cartes fonctionne à deux niveaux. Chaque carte produit un effet (booste les boucliers les armes, réparation, etc), mais peut aussi contrer (et être contrée) par une carte de type opposé. S'ajoute à cela trois types d'armement (canons, lasers, missiles) dont l'efficacité varie en fonction de la portée, les systèmes de défense correspondants (boucliers magnétiques, revêtement ablatif, DCA), plusieurs classes de vaisseaux à débloquer et à customizer, le tout formant un jeu dans le jeu alléchant. En apparence. En effet, le deuxième très gros défaut d'Endless Space se manifeste vite ici: l'équilibrage à la rue. La plupart des batailles ne dépasse pas la phase de longue portée, les flottes se taillant en pièces immédiatement. Le système d'attaque et de contre ne servent à rien, les lasers sont surpuissants, les cartes ne font quasiment rien... Et l'IA est incapable de concevoir ou de déployer la moindre menace crédible, même avec un avantage technologique... Les guerres sont de fait complètements à sens unique. Le même problème d'équilibrage affecte aussi le développement des empires. La meilleure stratégie pour gagner, quelqu'en soit la façon est toujours la même: s'étendre aussi vite que possible et maximiser sa population. Tout le reste n'est qu'accessoire.

Au final, Endless Space est une sorte d'effort sincère mais creux. Son développement étant encore en devenir, si l'équipe de développement parvient à régler tous les problèmes d'équilibre bancal et peaufine un peu les menus, il pourrait devenir un classique. En l'état, c'est juste un passe-temps compliqué: fonctionnel mais pas très excitant.

vendredi 31 août 2012

Jeux du mois d'aout

Quelques ajouts à ma collections de jeux ce mois-ci, avec 2, ou plutôt 3 acquisitions.



La compilation HD Ico et Shadow of the Colossus va enfin combler une grosse lacune dans mon éducation vidéo-ludique et peut-être m'aider à comprendre l'engouement pour The Last Guardian dont on a pourtant rien vu. Uncharted 3 est un achat logique, puisque j'avais bien aimé les deux premiers. Je l'ai pars contre commandé juste avant l'annonce de la version GOTY, ce qui explique a posteriori la soudaine baisse de prix de la version originale. Il reste à dire que ces achats continuent à remplir ma playlist plus vite que je ne peux la vider. La vie est mal faite. Quand j'avais du temps, j'étais fauché. Maintenant que je peux me permettre d'acheter tous les jeux qui me font envie, je n'ai plus le temps de jouer...

mardi 28 août 2012

Blu-rays d'aout

Ce mois d'août n'a pas été aussi faste que celui de juillet, mais avec cinq nouvelles acquisitions tout de même, il aurait pu être pire.



Groundhog day est une comédie classique avec le génial Bill Murray, que Madame n'a pas encore eu la chance de voir. Inglorious Basterds: Tarantino, pas vu donc pas de question. Mesrine est un peu un problème, étant donné que je n'ai pas vu la première partie. Il attendra sur l'étagère, je finirai bien par la trouver.




Moneyball a reçu de bonnes critiques de ce côté-ci de l'Atlantique et j'aime plutôt ce que fait M. Jolie en général, la curiosité m'a poussé à la prendre. This is Spinal Tap est une autre comédie culte, et un autre film que je n'ai pas eu la chance de voir jusqu'à présent.

vendredi 24 août 2012

Sucker Punch: un vrai combo de coups tordus



Sucker Punch est le cinquième film de Zack Snyder, le réalisateur de 300 et Watchmen. J'ai eu l'occasion de voir le récemment et, indépendamment de ce que j'en ai pensé, il m'a fait beaucoup cogiter. J'ai une faiblesse pour ces films qui jouent avec la perception ou la mémoire, ces histoires où il est difficile de démêler le réel de l'imaginaire. Des films comme The Shining, Memento, Lost Highway ou Donny Darko. Et Sucker Punch est complètement dans ce trope, le film est un mindfuck complet. D'abord le titre, Sucker Punch: coup bas, un coup traître ou un coup de pute, c'est à dire une attaque surprise vicieuse destinée à mettre KO un adversaire. Si le film ne m'a pas mis KO, il m'a laissé un peu sonné, me demandant ce que je venais de visionner. Après avoir regardé un peu sur le net à la recherche d'explications, je suis revenu avec encore un bon paquet de questions, questions que je livre ici.

Attention, spoilers droit devant!


On comprend que l'histoire se déroule sur 3 niveaux: le réel (l'asile), le fantasme du bordel et un second fantasme encore plus profond, les scènes de combat. Si la signification des ces trois "réalités" est assez claire, les détails restent très flous.


Les danses de Babydoll
Je suis particulièrement perplexe devant les "danses" de Babydoll. Si l'on accepte l'idée que le bordel représente une échappatoire intérieure de Babydoll aux misères de l'asile, la signification des danses ne m'est pas claire. Les danses sont l'occasion pour Babydoll de visiter le troisième niveau de ses réalités, celui dans lequel elle combat toutes sortes de monstres pour conquérir sa liberté. Mais que représentent-elles dans la réalité du bordel? Et dans l'asile? Il a été suggéré que ces "danses" sont en fait des moments durant lesquels Babydoll est violée par Blue ou d'autres membres du personnel. Et en effet, l'allégorie du bordel va dans la même direction. De plus, après la lobotomie de Babydoll, Blue le brancardier s'enferme avec elle dans les toilettes de l'asile et commence à l'embrasser, devenant très agité devant son manque de réaction et l'implorant de "revenir". Les autres hommes qui l'accompagnent se montrent réticent à l'aider à nouveau "à faire du mal aux filles", indiquant que ce n'est pas une première fois.
Toutefois, d'autres détails posent problèmes avec cette interprétation. La première dance a lieu à la demande de Mme Gorsky, dans la réalité du bordel, tout comme la seconde. Pourtant, Mme Gorsky semble être un personnage bénévolent, il est donc curieux qu'elle soit à la source de sévices sexuels. Une autre hypothèse tourne justement autour du Dr. Gorsky. Quand Babydoll arrive à l'asile, Blue le brancardier explique au beau-père de Babydoll que le Dr. Gorsky utilise le jeu de rôle comme thérapie, dans le but de libérer ses patientes de leurs peurs et expériences traumatiques. Les histoires vécues par Babydoll dans ses escapades martiales correspondent bien à cette idée. Le rôle de la musique est aussi intrigant. Le Dr. Gorsky joue de la musique durant ses sessions et elle fait clairement référence à "sa" musique quand elle parle à Sweat Pea dans la salle commune au début du film. Et la musique est si important que Blondie se risque à voler la bande nécessaire à Babydoll pour "danser", conduisant Blue le gangster au pot-au-rose.

Les autres filles
Babydoll arrive seule à l'asile, mais elle rencontre quatre autres jeunes femmes là-bas, qui la rejoignent dans son plan d'évasion. On ne les voit pas interagir dans l'asile, seulement dans les autres réalités, donc il est difficile de présager de leur état réel. Les actions entreprises par les protagonistes dans la réalité du bordel semblent refléter des actions similaires dans l'asile. Le Dr. Gorsky discute avec le chirurgien des dégâts causés par Babydoll, qui sont identiques à ceux vu dans le bordel, à une exception près, mais elle de taille. Si elle mentionne l'évasion d'une patiente (on présume qu'il s'agit de Sweet Pea), elle ne fait aucune référence à la mort de Rocket, Blondie ou Amber. Pourtant, quelque chose à dû leur arriver puisqu'elles n'ont pas pu s'échapper. Et Sweet Pea ne partirais certainement pas sans sa soeur. Il est intéressant de noter que Rocket a été tuée durant une danse, sur deux niveaux de réalité, alors que Blondie et Amber sont tuées uniquement dans le bordel. J'ai pu lire que les autres jeunes femmes ne sont pas réelles, mais des projections de la personnalité de Babydoll. Toutefois, on peut clairement les voir toutes les quatre dans l'asile avant le début du fantasme du bordel.

Le sort de Sweet Pea
D'après ce que l'on voit vers la fin du film, Babydoll se sacrifie pour que Sweet Pea puisse s'échapper et le Dr. Gorsky semble accréditer le succès de l'évasion. Tout serait clair sans le retournement final: la présence du Vieux Sage comme chauffeur de bus. Le même personnage, fictif (?), guidant Babydoll et les filles dans leurs dangereuses missions durant les danses accueille et protège Sweet Pea dans le monde réel, lui épargnant un retour à l'asile, avant de l'emmener vers le paradis, si l'on en croit le panneau sur le bord de la route. Aller au paradis est aussi le terme utilisé par Blue le brancardier pour décrire la lobotomie. La symbolique est trop évidente et ce n'est certainement pas une coincidence, mais le sens de l'affaire m'échappe aussi. Peut-être s'agit-il d'un dernier sucker punch, destiné à finir le film sur une autre question, tout comme le font Blade Runner ou Inception? Bien sur, il faut assumer que l'ensemble de l'histoire est cohérent, ce qui n'est pas garanti dans une oeuvre de fiction.

mardi 21 août 2012

C'était il y a 25 ans: gaming en 1987

Mois d'aout oblige, pas de magazine à relire pour ce billet retrogaming. A la place, je vous propose de découvrir quelques éditeurs/développeurs qui faisaient la joie des gamers de l'époque avec 5 noms venant d'Outre-manche.


Electric Dreams Software

Fondée en 1985 par deux vétérans (déjà), cette compagnie a publié des jeux développés in-house par leur studio Software Studio, mais aussi ceux de développeurs-tiers jusqu'en 1989. Active sur Spectrum ZX, Commodore 64 et Amstrad CPC, on lui doit plusieurs adaptation de license de films (Aliens, Back to the Future, Big Troubles in Little China), mais surtout le classique Spindizzy (1986) et des jeux sous license (Zaxxon, Super Hang-On de Sega, Tempest d'Atari ou R-Type d'Irem). Electric Dreams s'est aussi occupé de la distribution des jeux Activision en dehors des Etats-Unis.


Hewson Consultants

Cette société a émergé en 1980, quasiment en même temps que la micro-informatique. Créée par Andrew Hewson, Hewson produira une série de jeux couvrant toute la gamme des machines de la décennie, du ZX-81 à l'Amiga. En 1991, Hewson est racheté par 21st Century Entertainment, qui éditera des jeux tels que la série mythiques des Pinball (Dreams, Fantaisies, Illusions) de DICE.
Hewson est un pur éditeur, sans studio de développement interne. Il mettra sur le marché plusieurs jeux marquants, notamment ceux du studio Graftgold: Paradroid (1985), Quazatron et Uridium (1986), Ranamara et Zynaps (1987). Hewson a aussi publié Cybernoid (1988) et Stormlord (1989), développés par Raffaele Cecco.


Mastertronics

Mastertronics a débuté comme un distributeur de jeux-budgets en 1983. Ayant rencontré un certain succès sur le marché britannique, la société s'étend aux Etats-Unis en 1986. En 1987, Mastertronic rachète Melbourne House, un autre éditeur anglais et commence aussi à distribuer la Master System de Sega au Royaume-Uni. La société est rachetée en 1988 par Virgin, déjà actionnaire auparavant, devenant Mastertronic Group, puis Virgin Mastertronic. Quand Sega reprend le controle de la distribution de ses produits en 1991, la plupart du personnel rejoint la compagnie japonaise.
Durant son existence, Mastertronic a publié un très grand nombre de jeux, de part la nature de sa politique bas-coûts. Certaines de leurs productions ont rencontré un grand succès, comme BMX Racer (1984), Finder Keepers (1985),  Kane (1985), Ninja (1986), Kikstart I et II (1985 et 1987). Mastertronic a aussi publié de versions budgets de jeux déjà sortis, tels que Double Dragon, Ghostbusters ou Way of the Exploding Fist.


Mirrorsoft

Mirrosoft est apparue en 1983, créée comme une branche informatique du groupe de presse Mirror Group Newspapers. Initialement orientée vers l'éducatif, la société se lance avec succès dans le jeu vidéo, créant le label Imageworks en 1988. La société ferme ses portes en 1992 et est rachetée par Acclaim.
On doit à Mirrosoft des jeux comme Spitfire '40 (1985), mais aussi la distribution européenne des jeux de Cinemaware (Defender of the Crown, 1986, It Came from the Desert, 1989) et de Spectrum Holobyte (Falcon, 1987). On leur doit aussi l'arrivée en Europe de Tetris (1988).
Le label Imageworks est sans doute plus connu des joueurs français grâce aux bijoux des Bitmap Brothers: Speedball 1 et 2 (1988 et 1990), Xenon 2 (1989) ou Cadaver (1990). Imageworks publiera aussi Bloodwych (1989), First Samurai et Mega-Lo-Mania (1991).


Ocean Software

Ocean est créé en 1982 comme Spectrum Games avant de changer de nom en 1983. La société devient rapidement un éditeur majeur en Europe. Comme beaucoup, elle souffre durant la transition des années 1990 et est rachetée en 1998 par Infogrames, devenant Infogrames UK, puis Atari UK.
Ocean a publié une quantité énorme de jeux durant son existence, notamment beaucoup d'adaptation de films: Rambo (1985), Top Gun (1986), Robocop (1988), Batman  et The Untouchables (1989), Navy SEALS (1990), The Addams Family (1992). On leur doit aussi une montagne de portage de jeux d'arcade: Arkanoid et Contra (Gryzor, 1987), Operation Wolf (1988), Chase HQ (1989), Pang (1990)... Et évidemment, Ocean a aussi publié des jeux originaux, comme Head over Heels et Wizball (1987). Et surtout ceux du studio Digital Image Design (DID), responsable de F29 Retaliator (1989), EPIC et Robocop 3 (1992), TFX (1993), EF-2000 (1995)...

Voilà, c'est tout pour cette fois, vous pouvez retourner en 2012, dans ce monde plein d'éditeurs nouveaux comme Activision (fondé en 1979) Electronic Arts (fondé en 1982) ou Ubisoft (fondé en 1986)...

Pour les sources, en vrac: Wikipedia, Moby Games, Google et ma mémoire défaillante.

vendredi 17 août 2012

House M.D. saison 7



Cette septième saison de House débute juste après le final de la saison 6. Cuddy et House sont au lit et une grande partie de la saison va s'attacher à décrire comment ils vont pouvoir faire fonctionner cette nouvelle relation, à la fois sur le plan personnel et professionnel. L'équipe de House s'étoffe d'une petite nouvelle, Martha Masters. Il s'agit d'une étudiante-prodige, mais socialement inadaptée et désespérément honnête. Durant cette saison, les mystères médicaux et les jeux de House vis-à-vis de ses patients et de ses subalternes et de Wilson prennent la place de derriere, le couple Cuddy-House occupant le devant de la scène. Ce choix narratif n'est pas pour le meilleur, ce que les scénarites semblent réaliser plus tard dans la saison puis de corriger le tir. Le dernier tiers des épisodes retourne vers le House que l'on connait: cynique, cassant, sans-gêne, mégalo et misérable.
Dans l'ensemble, cette saison 7 déçoit, en grande partie à cause de changement de style opéré avec la mise en couple de House. Même si les choses s'arrangent vers la fin, on sent que la série commence à traîner la patte. On a du mal à imaginer que ses créateurs puissent continuer encore très longtemps, même l'excellent Hugh Laurie a ses limites...

mercredi 15 août 2012

Bonjour!



Le Grand Rien ouvre aujourd'hui sur Blogger. Ce blog existe depuis quelques temps déjà, mais j'ai décidé de quitter le berceau, Gamekult Blogs, pour voir si l'herbe est plus verte ailleurs. Pour l'instant, cette version n'hébèrge qu'une copie du blog de départ, mais les nouvelles entrées seront postées ici.

Bonne lecture et à vendredi.

mardi 14 août 2012

GK blogs et les stats: la grosse blague

En préambule, il convient de préciser que ce billet n'intéressera surement que les blogueurs de la plateforme, le reste de la population n'en n'ayant rien à faire. En mars dernier, l'antédiluvienne plateforme de blog de Gamekult a subi une mise-à-jour censée l'amener en 2012. Si on a effectivement eu droit à quelques améliorations pas forcément plus utile que ça (HTML, table, pièces jointes...), on a aussi perdu quelques fonctions très importantes (plus d'envoi en batch d'images sur les albums...). D'autres modifications concernent l'ouverture des blogs au public. Depuis la mise-à-jour, seuls les membres peuvent laisser des commentaires et voter sur les articles. Le système de référence des blogs-amis a aussi été supprimé, sans être remplacer par un autre système. Enfin, le seul compteur de visite a été lui-aussi remplacé par un compteur de visiteurs... limité aux membres Gamekult. Autant dire qu'il ne sert à rien. Le résultat a été le recours à des compteurs extérieurs, comme ceux que j'utilise: Flag Counter et whos.amung.us (il en existe d'autres, je ne les supporte pas particulièrement).
La raison de ce coup de gueule tient à un article posté le 3 aout. D'ordinaire, mon petit site reçoit 41 visiteurs par jour, mais Gamekult n'en voit que 7... Le ridicule de la situation est mis en évidence par l'article évoqué plus haut. Pour une fois que je postais quelque chose un peu en rapport avec l'actualité, ce post a attiré 15 fois plus de visiteurs qu'à l'ordinaire:

attachment.php?attachmentid=628584&d=1344886371

905 visiteurs ou plutôt 13, d'après Gamekult... Ce post n'a reçu que 3 votes et des commentaires de la part de 4 internautes... Telle qu'elle est, la plateforme offre de moins en moins d'avantages. Son principal attrait est de pouvoir avoir ses articles en première page du site, mais la communauté est devenue si petite (et fermée à cause des restrictions sur les commentaires) qu'elle se coupe du monde. Si on regarde le top 15 des posts, Donald87 a 6 articles dans la liste, Tonyofouine en a 3, j'arrive a en placer 2... Je sais bien que c'est les vacances, mais si les choses ne s'arrangent pas très vite, ces vacances risquent de devenir permanentes.

vendredi 10 août 2012

Un Moohbear au Canada: les chutes du Niagara

Vivant à Toronto, les chutes du Niagara ne sont qu'à un jet de pierre et j'ai par conséquent eu l'occasion de les voir à plusieurs reprises. C'est un haut-lieu du tourisme canadien et le site est très peuplé durant l'été. Une fois que l'on a réussi a garer la voiture, la vue grandiose s'offre à nous.

attachment.php?attachmentid=628034&d=1344283228

Ceci est la partie en fer à cheval, la plus grande et la plus importante des chutes du complexe. On peut aussi voir le bateau transportant les visiteurs au plus près de la cascade. Elle est sitée au sud. On aperçoit très bien la colonne de vapeur de bruine qui s'élève de la chute.

attachment.php?attachmentid=628020&d=1344283083

Maintenant une photo de la deuxième chute, la chute américaine, plus au nord. Evidemment, on a envie nous aussi d'alller au contact de cette merveille de la nature. Direction le Maid of the Mist, le service de bateaux mentionné plus haut.

attachment.php?attachmentid=628032&d=1344283209

On doit faire la queue un bon moment avant de pouvoir embarquer et l'on se voit remettre un joli pancho imperméable, identique à ceux porté par les passagers sur le bateau. Ce que le personnel ne nous dit pas, c'est qu'il fait une chaleur infernale en dessous. Un conseil, attendre le dernier moment avant de l'enfiler. Finalement, un bateau accoste et tous le monde se retrouve sur le pont. En route pour la chute en fer à cheval.

attachment.php?attachmentid=628030&d=1344283181
attachment.php?attachmentid=628028&d=1344283161

La chute américaine. Les touristes du côté américain peuvent descendre entre les deux chutes.

attachment.php?attachmentid=628047&d=1344286378
attachment.php?attachmentid=628024&d=1344283121

On s'approche de la chute. Les remous enormes causés par les trombes d'eau produisent une sorte de pluie omniprésente. Au plus près de la cascade, l'appareil-photo a du retourner sous le poncho pour éviter une douche fatale.

attachment.php?attachmentid=628026&d=1344283141

Après quelques minutes d'immobilisation, le bateau se remet en route vers le quai, en direction du pont de l'Arc-en-ciel, qui fait aussi office de frontière. Le Canada est sur la rive ouest (à gauche sur la photo), les Etats-Unis sur la rive est, avec un poste d'immigration de chaque côté.

attachment.php?attachmentid=628042&d=1344283349
attachment.php?attachmentid=628049&d=1344287131

Si les chutes du Niagara offrent un panorama saisissant durant la bonne saison, elles ne s'arrêtent pas de couler en hiver et bien sûr, il y a moins de touristes. Vous rappelez-vous de la colonne de bruine qui s'élève des chutes? C'est très rafraîchissant quand il fait 30ºC. Mais que se passe-t'il quand il fait -10ºC?

attachment.php?attachmentid=628040&d=1344283332
attachment.php?attachmentid=628038&d=1344283276
attachment.php?attachmentid=628036&d=1344283251

De la glace partout. Plusieurs centimètres de givre recouvrent absolument tout: arbres, arbuste, rambarde, le sol, la voiture, le visage... Cette pellicule se dépose en quelques minutes. L'effet est saisissant à plus d'un titre!
Voilà, pour finir, une rencontre surprenante et cocasse faîte par hasard à l'occasion d'une envie pressante.

mardi 7 août 2012

Sherlock Holmes, la série complète


attachment.php?attachmentid=628009&d=1344270945

Granada a produit entre 1984 et 1994 une longue série Sherlock Holmes avec Jeremy Brett dans le rôle-titre. Ce coffret rassemble l'ensemble des épisodes re-masterisés, soit un total de 41, dont 5 sont des épisodes de 2 heures. La série se divise vraiment en deux époques. Les deux premières "saisons" (The Adventures of Sherlock Holmes) mettent en scène David Burke dans le rôle de Watson, alors qu'Edward Hardwicke incarne le personnage pour le reste de la série.
Il est bien sur difficile de rendre un avis à la fois global et détaillé sur une série ayant durée dix ans, certaines choses restent constantes du début à la fin. Dans l'ensemble la qualité de la production est correcte. Les costumes et décors semblent authentiques et le jeu des second-rôles de bon niveau. Par contre, les scènes impliquant cascades ou effets-spéciaux montrent vite les limites techniques et budgétaires de la série. L'intérêt des différentes intrigues varie naturellement, mais c'est plus dû au matériel de départ qu'à la production. Vu du 21e siècle, certains faits apparaissent improbables ou même faux, mais là encore, c'est Doyle qui en est responsable.
Le principal problème que l'on rencontre en visionnant l'ensemble de série vient des acteurs principaux. Clairement, les deux premières saisons (13 épisodes) sont les meilleures, d'une part parce que Burke y joue une meilleure composition que Hardwicke, mais aussi parce que le jeu de Brett y est plus fin et mesuré. Avec le début de la saison 3 (The Return of Sherlock Holmes), Jeremy Brett devient de plus en plus excité et grandiloquent, au point de souvent sur-jouer le personnage. Hardwicke est aussi de plus en plus transparent, laissant malheureusement à Brett tout l'écran. Il est à noter que la santé physique et mentale de Brett s'est détériorée au fil des années, ce qui est de plus en plus visible dans les dernières saisons.
Comme tous les coffrets de ce genre, il est à reserver aux passionnés qui veulent voir (et revoir) les aventures de Holmes. La qualité de la re-mastérisation est aussi bonne que l'on peut espérer (sauf à attendre une version blu-ray), faisant du coffret un ensemble vraiment complet. Il est dommage que la qualité de jeu de Brett se soit dégradée dans les dernières saisons, mais le résultats reste d'un bon niveau, d'autant qu'il est peu probable de voir une nouvelle série de cette ampleur dans le futur proche.

vendredi 3 août 2012

2 semaines avec le Google Nexus 7


J'ai eu envie d'avoir une tablette l'année dernière après avoir hérité d'un netbook HP. La machine me servait principalement à surfer sur le canapé et, occasionnellement, de système de voyage. Son faible poids et encombrement faisait l'affaire, mais sa lenteur et la chaleur dégagée durant l'utilisation m'ont convaincu de chercher une alternative.
Utilisateur de Mac et d'iPhone, j'aurais pu choisir un iPad, mais je voulais une machine plus petite et surtout moins chère. Les modèles 7 pouces proposés étaient malheureusement trop limité au niveau hardware/software (RIM Playbook, Kindle Fire), mais l'annonce en juin du Nexus 7 par Google a enfin apporté la réponse à mes attentes. Après quelques couacs au niveau de la livraison, j'ai finalement mis les mains sur mon Nexus 7 16 Go le 17 juillet. 2 semaines plus tard, voici le bilan.

Le premier contact est plutôt bon. La façade est couverte de verre Gorilla, sans boutons. J'ai une très bonne expérience avec ce matériau sur mon iPhone. Le cadre est en plastique, mais sans faire trop cheap.

attachment.php?attachmentid=627794&d=1343924163

La façade arrière est aussi en plastique, couleur marron et texturé. Là encore, rien d'extraordinaire coté matériau, mais le toucher n'est pas désagréable.

attachment.php?attachmentid=627798&d=1343924198

Sur le coté droit de la tranche, on trouve les trois seuls boutons: marche/arrêt et +/- pour le volume. On voit aussi la fente pour le haut-parleur vers le bas.
Complètement à la base, un port micro-USB (chargement et connexion vers un ordinateur) et une prise jack 3.5 mm pour un casque.

attachment.php?attachmentid=627802&d=1343924231

Entre les mains, la tablette ne pose pas de problème: sa taille et son poids font qu'elles n'est pas fatigante à tenir, même d'une main. De ce point vue, c'est une vraie réussite. L'écran est aussi très bon (pour ce que j'en fait). La résolution 1280x800 sur une diagonale de 7 pouce le rend très fin. Il est aussi lumineux et les angles de vision sont excellents.
Passons à l'OS maintenant. Venant d'iOS, ma vision est forcément très colorée par les habitudes prises chez la pomme. Autant le dire tout de suite, le Nexus 7 est rapide. Scroller entre les pages des menus est toujours fluide, les apps se lancent vite. Le visionnage de vidéos HD H264 ne pose aucun soucis. J'ai aussi beaucoup apprécié le niveau de personnalisation offert sur le menu Home:

attachment.php?attachmentid=627796&d=1343924179

Je n'ai rencontré aucune difficulté à pairer la tablette avec mon iPhone en Bluetooth, ce dernier devenant alors un point d'accès 3G pour la tablette. Pratique en ballade.

Maintenant, les sujets qui fâchent. Si le matériel et l'OS donnent satisfaction, le reste de l'écosystème Google laisse à désirer sur certains points. Tout d'abord, il faut avoir un compte GMail pour s'enregistrer, mais c'est un problème mineur. Par contre, la Play store hébergée par Google fait pâle figure à coté de l'iTunes app store. Elle contient 10x moins de références (apparemment), mais en plus, nombres d'entre elles ne sont pas compatibles avec le Nexus 7. Le choix est par conséquent beaucoup plus limité.
Plus gênant, l'absence de solution pour synchroniser sa bibliothèque multimédia avec la tablette. L'app Google Player est limitée au possible, ne servant qu'à accéder au contenu acheté sur le Play store (dont le contenu est assez pauvre). Les fichiers doivent être importés manuellement par drag and drop. On a vu mieux. Bien sur, il y a des solutions tierces (DoubleTwist/Airsync), mais il est dommage que Google ne propose pas un gestionnaire de collection à la iTunes. On fait le même constat avec Google Book. L'app a du chemin à faire et les solutions tierces sont bien supérieures: l'app Amazon Kindle lui met une fessée avec une main attachée dans le dos.

En conclusion, le Nexus 7 est une très bonne machine. Son prix-plancher combiné à des performances stellaires séduisent facilement. L'OS est rapide et simple à utiliser. Par contre, Google a encore du pain sur la planche avant de pouvoir proposer une expérience globale qui égale la concurrence.

mardi 31 juillet 2012

Yakuza 4


attachment.php?attachmentid=626970&d=1342815079


La série des Yakuza, commencée en 2005, est rapidement devenue un pillier de Sega. Ce Yakuza est donc le quatrième épisode de la saga principale. Si on y retrouve Kiryu, il n'est qu'un des protagonistes jouables. L'aventure conduit le joueur à incarner tour à tour quatre héros, chacun ayant un style de combat, des activités annexes et une histoire propres. Ces quatre personnages se retrouvent vers la fin du jeu et traversent l'épilogue ensemble. A la base, Yakuza est un jeu d'action-aventure, centré sur le combat à mains-nues. Le déroulement est linéaire, avançant à coup de cut-scenes, certaines jouées, d'autres étant simplement des échanges textuels. Le scénario est assez obscur initialement, les motivations et loyautés des différents intervenant ne se dévoilant que peu à peu, pour finir dans un chaos digne de "The Departed". Souvent comparé à GTA, Yakuza est en fait beaucoup plus proche de Shenmue: pas vraiment d'armes à feu, pas de voitures et surtout pas question de mettre la zone dans les rue(elle)s de Kamurocho, le quartier chaud dans lequel se déroule la majorité de l'histoire. A la place des petits groupes de loubards ou de yakuzas viennent chercher des crosses au joueur, à peu près à chaque coin de rue. Après une séance d'essuyage de pieds dans la face, ils s'excusent platement avant d'offrir une maigre aumône pour se faire pardonner. Régulièrement, une séquence de baston un peu plus longue s'enclenche, conduisant le scénario vers une nouvelle étape. Et c'est ainsi jusqu'à la fin du jeu, avec un changement de personnage après chaque chapitre. Ah, on gagne de l'expérience qui permet de débloquer de nouvelles techniques de combat.
Evidemment, présenté ainsi, Yakuza 4 parait plus léger. Mais il a une arme secrète: l'opération "Fête du slip". Car en fait, Yakuza, c'est avant tout la fête du slip, la partie aventure ne servant que d'enrobage. En vrac, on peut: faire du golf, pêcher à la ligne, jouer au casino, jouer au billard, aller au karaoke, faire du base-ball, draguer des hôtesses, entraîner des hôtesses, boxer, coacher des boxeurs, mater des stripteaseuses, jouer au ping-pong, jouer au maj-hong, jouer au pachinko, jouer en arcade et j'en oublie... Pour être clair, l'appréciation que l'on peut avoir pour Yakuza 4 est proportionnelle à l'attrait ressenti pour toutes ces activités annexes. Pour le reste, le jeu est techniquement moyen. Si les modèles des principaux personnages sont plutôt réussis, ceux des passants et figurants font pitié. Le jeu souffre aussi d'un aliasing prononcé. Les scènes jouées sont bonnes, mais elles sont souvent entrecoupées de séquences textuelles et le contraste est désarçonnant.
Pour conclure, Yakuza 4 est un produit intriguant. Complètement dépassé sur pas mal de points, complètement à l'ouest sur d'autres, il requiert une bonne dose de tolérance du joueur. Mais si on arrive à passer outre, on s'embarque pour une vraie expérience, pas vraiment difficile, mais bizarre et exotique à souhait.

vendredi 27 juillet 2012

Jeux de juillet

Le mois de juillet a aussi été riche en acquisitions même si ça n'était pas au programme.

attachment.php?attachmentid=627120&d=1343145316

Tout d'abord, la version 360 de Catherine, choisie sur les conseils d'ALS. J'espère ne pas être déçu.

attachment.php?attachmentid=627123&d=1343145339

Ensuite, un trio de jeux PC. Endless Space est une bonne surprise. Ce 4x indé semble avoir beaucoup de qualités à en juger sur les quelques heures passées avec. Et son petit prix ne gâte rien. Crusader Kings II est un énième jeu de stratégie de Paradox, ajouté à ma bibliothèque Steam à l'occasion des soldes d'été. Dawn of War 2: Retribution a lui aussi rejoint ma collection après un conséquent rabais. Je ne sais pas trop quand je vais pouvoir jouer à tout ça...

attachment.php?attachmentid=627122&d=1343145332

Enfin, des achats de materiel. Comme mentionné précédemment, j'ai finalement remplacé ma DS lite par une 3DS. J'ai aussi craqué sur une tablette Android, la nouvelle Nexus 7. Pour faire court, elle est destinée à remplacer un netbook. Je vais lui dédier un article la semaine prochaine si tout va bien.

mardi 24 juillet 2012

Blu-rays de juillet. Tiens, ça rime à nouveau. :)

En fait, tous les mois en "é" riment. Ca en fait quand même quatre, soit 1/3 de l'année. Mais je digresse, retournons à nos moutons. Encore une bonne série d'acquisitions ces 30 derniers jours.

attachment.php?attachmentid=627073&d=1343088122

On commence avec Children of Men de Alfonso Cuarón. C'est un film apocalyptique, l'histoire d'une civilisation qui meurt à petit feu en toute connaissance de cause, ne tenant plus debout que par la force d'un régime dictatorial. C'est saisissant de réalisme et aussi d'humanité. Que faire quand plus rien ne semble avoir d'importance? Que faire quand on hérite d'une responsabilité beaucoup plus grande que soi? Un excellent film à voir sans restriction. Numéro 2, Dune. C'est un film controversé. Basé sur le roman culte de Frank Herbert, le scénario prend pas mal de liberté avec l'oeuvre originale. Ce matériel combiné a la vision de David Lynch produit un film grandiose, baroque mais inégal. Le plaisir que l'on peut en retirer dépend de la tolérance que l'on peut avoir aux adaptations "libres". Numéro 3: Enter the Dragon. Pour une raison qui m'échappe, Madame est fascinée par ce film et Bruce Lee. Mieux ne vaus pas chercher à comprendre.

attachment.php?attachmentid=627075&d=1343088155

Numéro 4: Extremely Loud and Incredibly Close. Il s'agit d'un histoire post 11 septembre. C'est un achat de curiosité. Numéro 5, In the loop. C'est une comédie satirique britannique sur les relations politiques entre les US et le Royaume Uni à la veille de l'invasion de l'Irak. C'est drôle, cruel et cynique et malheureusement un peu trop crédible. Numéro 6, Inception. Tourné entre 2 Batman par Christopher Nolan, ce techno-thriller onirique est un chef-d'oeuvre de mise en scène, doté d'une distribution excellente.


attachment.php?attachmentid=627077&d=1343088183

Numéro 7, J. Edgar. Di Caprio et Clint Eastwood. Assez pour le mettre sur l'étagère. Numéro 8, Julie & Julia. Il s'agit d'une demande de Madame, donc pas de discussion :| Numéro 9, Tower Heist. Une comédie sauce cambriolage, avec Ben Stiller, Eddie Murphy (sans costume d'obèse ni chien qui parle) et Casey Affleck. Avec les bonnes critiques, je me suis dit que cela valait la peine de le regarder.

attachment.php?attachmentid=627079&d=1343088205

Numéro 10 (et 11, 12 ,13, 14, 15): le coffret Star Wars. Je suis un idiot. Je continue à donner des sous à George et c'est mal. Je ne le ferais plus (jusqu'à la prochaine fois :D).

vendredi 20 juillet 2012

Gaming il y a 25 ans: juillet/août 1987


attachment.php?attachmentid=606496&d=1326827765

Ah, le numéro d'été! Sortant fin juin, il annonce l'arrivée des vacances. Des journées, des semaines passées à glander... Que du bonheur... Enfin, retour à nos moutons, le numéro 44 de Tilt, disponible sur Abandonmag.

attachment.php?attachmentid=616278&d=1332515425

On a affaire à une actualité légère et pas vraiment de changement dans les lignes de force. Le trio des 8 bit Commodore 64/Spectrum ZX/Amstrad CPC (16, 10 et 14 titres) continue de dominer le marché et l'Atari ST reste maître sur le haut de gamme (7 titres). Pour le reste, l'Apple II fait de la resistance (6 titres) et la rédaction a reçu une tripoté de jeux pour Thomson d'une boîte appelée Softbook. Les possesseurs de ces machines peuvent ainsi découvrir 5 nouveautés. Pour finir, 2 jeux Mac, 2 jeux PC et 2 jeux Amiga, pas de jaloux chez les laissés-pour-compte. Ah si, un seul test de jeu Sinclair QL, qui confirme son statut d'échec.

attachment.php?attachmentid=626854&d=1342714287

Malgré seulement 65 tests, ce numéro comporte pas mal de référence intéressantes. On commence avec la série Bard's Tale: Bard's Tale 1 fait son apparition sur Amiga et Bard's Tale 2 sur Apple II. Pèle-mêle, on peut lire les critiques d'Enduro Racer sur C64, de Krakout sur Spectrum, de Déjà Vu sur Amiga... Quelques bizarreries aussi, comme le test d'un Mario Bros sur C64. Je n'ai pas réussi à savoir s'il s'agissait d'une erreur, mais ce jeu est presenté comme un shoot'em'up édité par Ocean... Ou aussi Relief Action de Loriciels, un jeu d'aventure en 3D filaire avec un mode 3D anaglyphe (avec les lunettes rouge et bleue). Plusieurs utilitaires se font remarquer aussi. The Advanced OCP Art Studio est une logiciel de création graphique très complet sur CPC (aucun rapport avec Robocop). Sur Commodore 64, la rédaction teste GeOS, un OS graphique très avancé (et très lent). Ce système deviendra GeoWorks, qui tournera sur PC. Pour finir, un hommage à Barbarian, le plus grand jeu de combat de tous les temps, ici en version CPC et Commodore 64. Cette dernière reçoit même la note ultime : 20/20. Je suis sur que le poster de Maria Whittaker n'a rien à y voir.
La liste des jeux testés:
Spoiler HTML code

Et celle des éditeurs:
Spoiler HTML code


Pas de banc d'essai machine dans ce numéro, mais un long dossier consacré aux jeux préférés des différents membres de la rédaction: flippers (les vrais), jeux de sport, simulateur de voiliers, jeux d'aventure, casses-briques, le tout est très éclectique. Pour conclure ce billet, quelques brèves provenant des pages du magazine. On apprend que Libération a équipé sa salle de rédaction d'Atari ST, en partie parce que "les disquettes rigides, c'est plus solide, surtout dans une salle de rédaction." L'interview se poursuit et mentionne la faible fiabilité du lecteur de disquette de la machine. Ceci fait écho à une autre colonne sur la même page rapportant un taux de panne très élevé sur les Atari ST...
Voilà, c'est tout pour cette fois, vous pouvez retourner dans le présent avec vos ordinateurs sans disquette (rigide ou molle, c'est comme vous voulez) et surtout super-fiables, n'est-ce pas Microsoft? :cool2:

mardi 17 juillet 2012

Miami Vice saison 1


attachment.php?attachmentid=626662&d=1342463057


Miami Vice est une des séries les plus emblématique des années 80. Elle a introduit une nouvelle race de flics: des gars aussi classes que cools qui se baladent en Ferrari entre leur bateau et le commissariat...
La plupart des produits culturels sont le fruit de leur époque et on ne peut pas dire que Miami Vice fasse exception. La musique, les vêtements, les visuels, tout est un pur produit des années 80. Et à son tour, la série a influencé ces mêmes éléments dans un système de feed-back.
Miami Vice était une série très novatrice dans sa forme: mise-en-scène et ton étaient à la pointe. Malheureusement, les autres éléments ne sont pas aussi soignés et, 25 ans plus tard, la modernité à outrance a maintenant fait place à l'Histoire. Ce qu'il reste, c'est une vision d'un type un peu macho portant des costumes aux couleurs pastels et des mocassins sans chaussette. Pour faire court, Miami Vice a pris un méchant coup de vieux. On pourra rétorquer que c'est le lot de tous les films et séries. Certe. Mais certains vieillissent mieux que d'autres. Le problème de Miami Vice est la complète ascendance de la forme sur le fond. Les scénarios sont simplistes tout comme les personnages qui les peuplent. Le spectateur des années 2010 est abreuvé de série policières de plus en plus sophistiquées, que ce soit au niveau des procédures ou des techniques d'investigation. Les flics de ce Miami version 1984 n'ont besoin ni de mandats, ni de renfort, ni de matériel. Ils foncent dans le tas, dézinguent les truands par paquets de 12 et rentrent à la maison (sans faire de rapport). Les dialogues ne sont pas mieux lotis: ils sont sont plats maintenant que le coté hip est devenu vieillot et les scènes d'action (fusillades, courses-poursuites, etc) accusent aussi leur âge. Le tout n'est pas arrangé par le sérieux auquel la série se prend.
Miami Vice rappelle certains de ces jeux qui nous ont ébloui il y a longtemps. Leurs graphismes extraordinaires (pour l'époque) suffisaient à faire oublier leur manque de profondeur. Malheureusement, une fois cet aspect effacé par l'avancée inexorable du progrès, tout ce qu'il reste, ce sont de bons souvenirs un peu flous qui disparaissent si l'on a le malheur de le ressortir du placard pour une petite partie.

vendredi 13 juillet 2012

Un Moohbear au Canada: les baleines de Vancouver

Un Moohbear au Canada un peu différent ce mois-ci. On ne parle pas d'architecture ou de Toronto mais de bébêtes et de Vancouver. Vancouver est située sur la côte pacifique, complètement à l'opposé de Toronto, qui est sur les Grands Lacs. Pour donner une idée de la taille du pays, le vol fait à peu près 5 heures. Toronto et Vancouver sont plus éloignées que Paris et Moscou... Sur place nous avons profité de l'une des attractions de la la ville: aller voir les baleines et dauphins qui vivent dans le détroit.
Au départ de Granville Island, juste au sud du centre-ville, nous avons donc embarqué dans un bateau de pêche reconverti en barque à touristes pour une ballade dans le détroit situé entre Vancouver et Vancouver Island. Les premières vues lorsque l'on quitte la terre ferme sont celles des nombreux porte-containers à l'ancre dans la baie.

attachment.php?attachmentid=626347&d=1342101635

Après environ une heure de navigation, guidée par les signalements d'animaux sur la radio, nous arrivons vers notre premier groupe d'orques. Au début, on ne voit qu'une nageoire au loin.

attachment.php?attachmentid=626361&d=1342101781
attachment.php?attachmentid=626364&d=1342101818

Mais une fois rapproché, le capitaine coupe les moteurs pour laisser les passagers observer tranquillement.

attachment.php?attachmentid=626367&d=1342101839
attachment.php?attachmentid=626369&d=1342101860

Evidemment, on a pas à faire à des animaux de cirques dressés pour faire des tours, mais l'on peut tout de même avoir une bonne vue sur eux. La manoeuvre est répétée à plusieurs reprises, avec différents groupes d'animaux. Il est possible de les reconnaitre à la forme de la nageoire dorsale et aux taches qu'ils portent. Le guide nous a dit que les orques que nous avons vu ce jour-là appartiennent tous au groupe L, un groupe résident du détroit.

attachment.php?attachmentid=626371&d=1342101882
attachment.php?attachmentid=626373&d=1342101907
attachment.php?attachmentid=626384&d=1342104187

Après plusieurs heures en mer, c'est le moment de commencer à rentrer. Le capitaine prend une route à travers les îles pour nous montrer d'autres habitants du coin.

attachment.php?attachmentid=626355&d=1342101710
attachment.php?attachmentid=626357&d=1342101727

Des phoques qui se dorent la pilule au soleil, quand ils ne servent de repas aux orques rencontrés précédemment.

attachment.php?attachmentid=626349&d=1342101650

Et une pyrargue à tête blanche. Symbole des Etats-Unis, ils n'ont pas de complexes à nicher du coté canadien.
Alors que nous pensions avoir fini tout vu pour la journée, une dernière occasion s'est présentée.

attachment.php?attachmentid=626351&d=1342101666

Une jeune baleine grise. Cette espèce est migratoire et a normalement quittée les eaux du détroit à cette saison.

attachment.php?attachmentid=626353&d=1342101689

Sa surprenante présence pourrait signifier qu'elle s'est perdue en route. On n'en saura pas plus.
Cette fois c'était vraiment fini et le capitaine a mis le cap sur le port.

attachment.php?attachmentid=626359&d=1342101761

Retour sur la terre ferme après six heures en mer (et je n'ai même pas été malade :o).