mardi 29 mai 2012

Blu-rays de mai. Tiens, ça rime, quel poète je suis :D

Fin de mois oblige, un petit résumé des achats Blu-rays. D'abord, 2 films en format classique:

attachment.php?attachmentid=622472&d=1338220569

Je ne sais pas trop ce que donne cette version 2.0 de Ghost in the Shell. Les commentaires que j'ai pu lire sont très partagés sur le bien-fondé des améliorations numériques. On verra bien.
En plus de ces deux disques, j'ai trouvé le coffret Alien Anthology à petit prix. Je ne voulais que les deux premiers films de la série, mais à ce prix, je me suis laissé tenter.

attachment.php?attachmentid=622474&d=1338220587

J'ai été très agréablement surpris par le packaging. Il ne s'agit pas d'une paire de boîtes mais d'un livret cartonné dont les pages contiennent 6 disques et des illustrations. Quelque soit la qualité des films, cet emballage est emballant (je suis en forme aujourd'hui :o).
Pour les curieux et les amateurs, plus de photos du coffret sous le spoiler.
Spoiler HTML code

vendredi 25 mai 2012

Gaming il y a 25 ans: mai 1987


attachment.php?attachmentid=606496&d=1326827765

Aujourd'hui, on se plonge dans le numéro 42 de Tilt (merci Abandonmag) pour redécouvrir l'actu vidéoludique de mai 1987.

attachment.php?attachmentid=619061&d=1334871448

Les forces en présence change peu ce mois-ci, avec toujours le trio des 8 bit Amstrad CPC (23 nouveautés), Commodore 64 (14 nouveautés) et Spectrum ZX (10 nouveautés), ainsi que la toujours Rolls du moment, l'Atari ST (10 nouveautés). On trouve aussi des sorties sur Mac, Apple II, PC-DOS, Amiga et les machines Thomson. Au total, 83 nouveaux jeux sont testés par la rédaction.

attachment.php?attachmentid=621974&d=1337785601


Au programme, le test trèèèèèèèès en avance de Portal (si si!) sur Amiga, Commodore 64 et PC. Hormis ce scoop temporel, on peut lire la critique de la 2e partie des Passagers du vent, L'heure du serpent, sur ST, celles d'un doublé Microprose avec les tests de Silent Service sur Spectrum et Gunship sur Commodore 64 et une critique de la version ST de Crafton & Xunk.
Coté adaptation en tout genre: Aliens et Masters of the Universe sur C64, M'enfin sur CPC et un jeu Star Trek, Star Fleet I, sur Amiga. Enfin, une version C64 de Arkanoid et celle Amiga de Space Quest I. En dehors des nouveautés, le magazine propose deux dossiers. Le premier est consacré aux simulations spatiales, tendance Elite. Evidemment, les élèves n'égalent pas le maître, et ce dernier l'emporte sur ses 9 challengers. Le second dossier s'intéresse aux jeux de moto, avec 6 titres en revue, dont un comme contre-exemple (ça doit faire mal de voir son jeu explicitement montré pour illustrer ce qu'il ne faut pas faire).

Une petite liste des jeux:
Spoiler HTML code

Et celle des éditeurs pour la route:
Spoiler HTML code


attachment.php?attachmentid=621975&d=1337785614

La machine du mois est l'Amiga 500. Evolution de l'Amiga original sorti en 1985, ce modèle à vocation familiale vient se frotter au très populaire Atari ST. Design et capacités similaires, la rédaction se montre conquise par la machine, mais s'interroge sur l'avenir de la plateforme face à une concurrence bien implantée. L'Amiga n'a pas rencontré un grand succès dans sa première itération, en grande partie à cause de l'incompétence de Commodore. Ce nouvel Amiga 500 pourra-t'il séduire particuliers et développeurs? Quel suspense! (Pour en savoir plus, Ars Technica a publié une excellente série d'articles sur l'Amiga).

Toujours dans l'actualité matériel, les journalistes fournissent un compte-rendu du CeBIT de Hanovre. Présentation du Mega ST, du Mac II (couleur!) et des Amiga 500 et 2000. Autre tendance, la compatibilité PC chez tous les constructeurs.
Pour finir, la rédaction présente fièrement son serveur télématique, 36 15 TILT. Astuces, petites annonces, base de données de jeux, présentés en couleur (toutes les 4)... Tout ce qu'il faut pour le geek des années 80, pour à peine 58 frs de l'heure (8.84€, soit à peu près 14€ compte tenu de l'inflation).

Voila, c'est tout pour cette fois, vous pouvez retourner dans le présent, avec vos sites interweb bourrés d'info en millions de couleurs sur tout et n'importe quoi et quasi-gratuit...

mardi 22 mai 2012

How I met your mother saison 1


attachment.php?attachmentid=621849&d=1337636777


Démarrée en 2005 pour connaitre un grand succès, cette sitcom propose de suivre Ted et ses amis dans leur petites vies new-yorkaises. Le gimmick de la série est d'être narrée a posteriori en 2030 par un Ted cinquantenaire à ses deux enfants adolescents. Malheureusement, cet artifice n'est absolument pas exploité. Alors que l'on se serait attendu à toutes sortes de narration non-linéaire, d'exagérations ou d'histoires apocryphes, on a juste droit à des voice-overs occasionnels et des plans navrants de deux ado typiques assis sur un canapé... En fait, ça ne marche tellement pas que ces plans ont été abandonnés en milieu de saison.
On se retrouve donc avec une sit-com très classique. Ted, arrivant sur la trentaine, décide de trouver la femme de sa vie, alors que ses deux meilleurs amis (et colocataires) Marshal et Lily sont enfin fiancés. A ce trio s'ajoute Robyn, l'objet des avances de Ted et Barney, un casanova aussi cynique que narcissique, qui est finalement la vraie star du show. En effet, les protagonistes sont franchement conventionnels et lisses. Les dialogues sont plats, les blagues forcées et pas très drôles, initialement. Une sorte de Friends, sans énergie ni talent. La série souffre en plus d'une mièvrerie à toute épreuve où seul le personnage de Barney se démarque, avec ses stratagèmes débiles, voire honteux, pour draguer tout ce qui passe.
Heureusement, au fil des épisodes, l'écriture s'affine un peu et le show sort en partie de sa niaiserie, avec un succès variable selon les personnages. Ted, par exemple, reste la même tête-à-claque dégoulinante qu'au début.
Dans l'ensemble, cette première saison de How I met your mother est décevante, mais montre des signes positifs pour l'avenir.

mardi 15 mai 2012

Darksiders


attachment.php?attachmentid=621430&d=1337024662


Darksiders est le premier jeu du studio Vigil Games, sorti en 2010. Darksiders est une sorte de Zelda aux hormones, empruntant au classique de Nintendo son gameplay et sa structure, en ajoutant une couche de gore et un design "comics". On y incarne War, un des quatre cavaliers de l'Apocalypse, conduisant une quête de revanche sur une Terre dévastée par les forces des Enfers et du Paradis.
Si le style du jeu est plutôt réussi, la technique en elle-même ne brille pas particulièrement. Outre l'aliasing très présent, les décors manquent de détails, surtout les sections les plus urbaines. L'animation de War est parfois curieuse, hachée et on a aussi droit à des ralentissements.
Le gameplay alterne entre combats contre des groupes de démons (ou d'anges) et des phases d'exploration/puzzle, fortement inspirées de Zelda, comme on l'a mentionné plus haut. On enchaîne les donjons, recevant un nouveau gadget indispensable avant d'affronter un boss typique: un gros monstre qui nécessite une technique bien précise dépendant du joujou que l'on vient de trouver. Ces combats de boss sont très réussi, très facile lorsque l'on a compris le truc. Les fréquents combats contre les ennemis plus standard offrent souvent un vrai challenge, d'autant plus que la caméra n'est pas toujours au top, même avec le lock. A cela s'ajoute une impression de raideur un peu gênante dans l'action. Les puzzles vont du simple au compliqué, avec moult bonus à récupérer pour les complétionistes. Un petit bémol sur le donjon Black Tower, qui se transforme vite en une copie de Portal. Si les donjons précédents utilisaient "leur" gadget, c'était avec parcimonie. En visitant la Black Tower, on a l'impression que les développeurs sont tombés amoureux de leur Portal Gun, euh, Voidwalker, au point de largement dépasser la dose prescrite. On est soulagé quand on rencontre enfin le boss...
Si cette liste de défauts, que l'on peut allonger avec des armes inutiles (pistolet, faux) et un système d'expérience bancal, peut donner une impression très négative sur ce titre, il convient de la relativiser au regard de ses qualités indéniables. Car Darksiders est fun. D'abord, War est un vrai badass, un anti-héros venu faire le ménage. Les personnages secondaires ont aussi reçu leur injection de charisme et le style général est très réussi. La plus grande partie du jeu passe très (trop) vite et les défauts mentionnés ne marquent pas plus que cela. On pourrait sans mal les attribuer à des défauts de jeunesse pour un studio qui a produit un très bon premier titre.

vendredi 11 mai 2012

Kickstarter, sauveur de l'innovation?


attachment.php?attachmentid=621105&d=1336683203

Le site de crowdfunding Kickstarter a fait beaucoup de bruit ces derniers mois avec des collectes records pour le financement de plusieurs jeux, Double Fine Adventure ($3.3m), Wasteland 2 ($2.9m) ou Shadowrun Returns ($1.8m). Vu comme un nouvel El Dorado par certains petits studios, le site est aussi considéré comme une solution à la frilosité des éditeurs traditionnels, permettant le développement de jeux jugé trop risqués ou pas assez profitables.
En tant que vieux joueur, j'ai souvent rêvé de pouvoir faire développer des jeux conçus pour moi. Comme je ne suis pas milliardaire, j'ai du abandonner l'idée, mais l'arrivée du crowdfunding ressemble un peu à une version du pauvre du concept. Si je ne peux pas financer le jeu entier, je peux aider à sa création avec d'autres joueurs. A titre personnel, j'ai contribué à Wasteland 2 et Shadowrun Returns, deux titres que je voudrais voir sortir. Le concept semble parfait. Des fans qui supportent les développeurs pour qu'ils leurs produisent les jeux auxquels ils veulent jouer, quoi de mieux?

attachment.php?attachmentid=621106&d=1336683323


Eh bien, il y a plusieurs problèmes avec cette idée. Outre la possibilité d'une escroquerie pure et simple, on reste dans un système très flou. En effet, les donateurs ne sont que cela. Ils ne sont pas des clients. Bien que les projets offrent des récompenses variées en fonction du montant donné, il ne s'agit pas d'un achat. L'argent est versé sans obligation de la part du studio, juste des promesses. Et si bien sûr il n'y a aucune garantie que le jeu soit bon, il n'y a même aucune garantie que le jeu sorte. Les développeurs n'ont pas besoin d'être de mauvaise foi pour connaitre un échec malheureusement. Dans ce cas, les joueurs-donateurs n'ont aucun recours.
Un autre problème, les donateurs ne sont pas considérés comme des investisseurs. Ils financent le jeu, mais ne reçoivent aucun bénéfice en cas de succès. Bien sûr, transformer Kickstarter en un site de micro-investissement pose des problèmes légaux. Les réglementations sont très strictes pour ce type de transaction. Mais il serait tout de même intéressant de pouvoir proposer ce type de service.
Enfin, un point peu évoqué concerne les frais de fonctionnement. Kickstarter prélève 5% de frais sur chaque projet. Sur les trois jeux mentionnés plus haut, cela représente quand même $400 000. Pas mal pour le simple fait de tenir un site web. De même, Amazon, qui est le processeur de payement, prend une commission de 3 à 5%. Donc, jusque 10% du budget peut partir en frais de collecte...

Au final, j'ai une opinion partagée sur Kickstarter. Je suis très content de voir que des jeux qui a priori m'intéressent peuvent se financer de cette manière, mais l'absence de contrôle ou responsabilité du site et des groupes l'utilisant est un peu inquiétante. Le concept est fantastique sur le papier et on ne peut qu'espérer le meilleur. L'avenir décidera si il est viable.

mardi 8 mai 2012

Un Moohbear au Canada: le Village

Comme indiqué dans mon profil, je vis au Canada, à Toronto plus précisément. Toronto est la capitale de la province de l'Ontario. C'est aussi la plus grande ville du Canada. C'est une cité très cosmopolite, avec 50% de la population née en dehors du Canada. Toronto se situe sur la rive nord du lac Ontario, en face des Etats-Unis.

attachment.php?attachmentid=620877&d=1336434930

Sur une suggestion de Puffmagicd, j'ai décidé de vous montrer un peu le coin où je suis. J'habite depuis 2007 dans le quartier du "Village", le centre de la communauté gay. C'est un petit périmètre d'à peu près 6 blocks centré autour du carrefour Church/Wellesley Street, très animé, avec beaucoup de pubs, de restaurants et de clubs.


attachment.php?attachmentid=620875&d=1336434904

attachment.php?attachmentid=620879&d=1336434970

attachment.php?attachmentid=620871&d=1336434818

Comme on peut s'y attendre les boîtes ont un public très ciblé.

attachment.php?attachmentid=620883&d=1336435043

On trouve aussi des boutiques inhabituelles, certaines clairement orientées vers les gays, mais aussi des petites échoppes spécialisées, comme un vrai boucher ou un fromager. Je n'ai pas l'impression que le quartier soit particulièrement riche, mais je suis content que ce genre de commerce de proximité plus "upscale" ait pu se développer. Il y même un caviste (pas terrible malheureusement).

attachment.php?attachmentid=620881&d=1336435003

Une particularité ontarienne est que la vente d'alcool est très réglementée. La plus grande partie est écoulée à travers une chaîne de magasins de la province, les L.C.B.O. (Liquor Control Board of Ontario). Une autre chaîne, privée elle, vend la bière: Beer Store (très original). Enfin, il existe quelques autres points de vente, comme les Wine Rack. Ils vendent surtout des vins locaux. Eh oui, la péninsule de Niagara produit du vin.

On trouve aussi l'inévitable Starbucks, mais aussi un Second Cup, une chaîne concurrente canadienne. En dehors des restaurants classiques, de nombreux fast-food (burger, pizza, kebab, sandwich, vietnamien...) complètent l'offre pléthorique. Bref, c'est un bon coin pour sortir et passer la soirée à la terrace d'un pub une pinte à la main.
Une dernière curiosité, l'Ecole Nationale de Ballet, qui est logée sur Jarvis Street, un block à l'est de Church.


attachment.php?attachmentid=620873&d=1336434869

Il y a beaucoup d'autres choses à Toronto évidemment, mais ça sera pour une autre fois.

:)

vendredi 4 mai 2012

Nip/Tuck saison 1


attachment.php?attachmentid=620406&d=1336060042


Nip/Tuck est une série relatant les avatars d'une paire de chirurgiens plastiques travaillant à Miami. Le duo est composé de Sean le bon père de famille et Christian le playboy. Les deux hommes sont amis depuis l'université et son aussi lié à Julia, la femme de Sean. Les sentiment entre Julia et Christian sont aussi un peu ambigus. Chaque épisode est construit autour d'un patient, venu consulter les bons docteurs pour résoudre par la chirurgie un problème généralement existentiel. C'est d'ailleurs le thème central de la série. En sus des explorations psychologiques et morales des personnalités des clients, on suit la vie du cabinet et de deux chirurgiens. Initialement, les personnages de Christian et Sean sont assez stéréotypés, Sean étant le bon gars et Christian celui sans scrupule. Mais au fil des épisodes, leurs personnalités évoluent et ils prennent heureusement plus de consistance. Les autres personnages prennent aussi de l'importance: la famille à travers Julia et Matt (le fils de Sean) ainsi que des personnages secondaires récurrents.
De part les thèmes abordés et des scènes très graphiques de chirurgie, le show est définitivement sérieux, même s'il fait preuve régulièrement d'un humour très mordant. On regrettera quelques histoires tirées par les cheveux, notamment le final, pas franchement convaincant, mais la qualité de la série fait vite oublier ces petits problèmes. Nip/Tuck est une bonne production, originale et bien filmée.

mardi 1 mai 2012

Uncharted 2: Among Thieves


attachment.php?attachmentid=620075&d=1335815985

Suite du sympathique Uncharted et jeu de tous les superlatifs, Uncharted 2: Among Thieves a été une des killer-aps de Sony en 2009.

Uncharted 2 reprend quasiment à l'identique les thèmes et le gameplay de son prédécesseur tout en s'efforçant de le surpasser à tous les niveaux. Le jeu y parvient sans aucun doute, même s'il conserve toutefois certains des travers de son aîné.
Le gameplay a peu évolué. On contrôle toujours Drake à la troisième personne, enchainant fusillades, plateforme et puzzles. Plus encore que dans Drake's Fortune, l'accent est mis sur les gunfights. Les séquences de sauts ou d'escalade sentent encore plus l'interlude, réussissant à être plus simple que celle de Uncharted. Les quelques puzzles présents font aussi office de distraction entre deux rafales de mitrailleuse. Plus que toujours, Uncharted 2 est une question d'action et de grand spectacle. Les contrôles se sont généralement améliorés. L'impression de flottement de la visée de Uncharted 1 a disparu et les combats sont maintenant très carrés. Les attaques au corps à corps sont aussi mieux intégrées à l'ensemble. Le Sixaxis n'est plus utilisé pour le jeter de grenade ni pour contrôler l'équilibre de Drake (ouf!). Enfin, les horribles séquences en jet-ski sont passées à la trappe.
Techniquement, le jeu flatte la rétine presque tout du long, sauf peut-être les séquences de montagne un peu monotones. La mise-en-scène est aussi très (trop?) over-the-top. On sent qu'Uncharted 2 veut être le blockbuster du jeu vidéo. Le jeu possède toute une série de moments de bravoure (le tank, l'hélico, la poursuite en camion, en train...). En fait, il y en a presque trop. Tout explose et tout s'écroule tout le temps. Certes, c'est impressionnant, mais ça fatigue au bout d'un moment... Autre petit reproche, le scénario copier-coller: un trésor mythico-mystique, une cité perdue, un gros méchant-pas-beau et des nazis. Et comme avec son prédécesseur, les fusillades semblent parfois un poil trop longues.

Mais que tout cela ne stoppe personne, Uncharted 2 est une franche réussite dans son genre, celui de l'action à grand spectacle (ou décérébrée, c'est selon). Il surpasse Uncharted sur tous les points et se rapproche de la perfection, les quelques défauts restants se remarquant d'autant plus que le reste du jeu est si soigné.