Démarrée en 2005 pour connaitre un grand succès, cette sitcom propose de suivre Ted et ses amis dans leur petites vies new-yorkaises. Le gimmick de la série est d'être narrée a posteriori en 2030 par un Ted cinquantenaire à ses deux enfants adolescents. Malheureusement, cet artifice n'est absolument pas exploité. Alors que l'on se serait attendu à toutes sortes de narration non-linéaire, d'exagérations ou d'histoires apocryphes, on a juste droit à des voice-overs occasionnels et des plans navrants de deux ado typiques assis sur un canapé... En fait, ça ne marche tellement pas que ces plans ont été abandonnés en milieu de saison.
On se retrouve donc avec une sit-com très classique. Ted, arrivant sur la trentaine, décide de trouver la femme de sa vie, alors que ses deux meilleurs amis (et colocataires) Marshal et Lily sont enfin fiancés. A ce trio s'ajoute Robyn, l'objet des avances de Ted et Barney, un casanova aussi cynique que narcissique, qui est finalement la vraie star du show. En effet, les protagonistes sont franchement conventionnels et lisses. Les dialogues sont plats, les blagues forcées et pas très drôles, initialement. Une sorte de Friends, sans énergie ni talent. La série souffre en plus d'une mièvrerie à toute épreuve où seul le personnage de Barney se démarque, avec ses stratagèmes débiles, voire honteux, pour draguer tout ce qui passe.
Heureusement, au fil des épisodes, l'écriture s'affine un peu et le show sort en partie de sa niaiserie, avec un succès variable selon les personnages. Ted, par exemple, reste la même tête-à-claque dégoulinante qu'au début.
Dans l'ensemble, cette première saison de How I met your mother est décevante, mais montre des signes positifs pour l'avenir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire