Un Moohbear au Canada un peu différent ce mois-ci. On ne parle pas d'architecture ou de Toronto mais de bébêtes et de Vancouver. Vancouver est située sur la côte pacifique, complètement à l'opposé de Toronto, qui est sur les Grands Lacs. Pour donner une idée de la taille du pays, le vol fait à peu près 5 heures. Toronto et Vancouver sont plus éloignées que Paris et Moscou... Sur place nous avons profité de l'une des attractions de la la ville: aller voir les baleines et dauphins qui vivent dans le détroit.
Au départ de Granville Island, juste au sud du centre-ville, nous avons donc embarqué dans un bateau de pêche reconverti en barque à touristes pour une ballade dans le détroit situé entre Vancouver et Vancouver Island. Les premières vues lorsque l'on quitte la terre ferme sont celles des nombreux porte-containers à l'ancre dans la baie.
Après environ une heure de navigation, guidée par les signalements d'animaux sur la radio, nous arrivons vers notre premier groupe d'orques. Au début, on ne voit qu'une nageoire au loin.
Mais une fois rapproché, le capitaine coupe les moteurs pour laisser les passagers observer tranquillement.
Evidemment, on a pas à faire à des animaux de cirques dressés pour faire des tours, mais l'on peut tout de même avoir une bonne vue sur eux. La manoeuvre est répétée à plusieurs reprises, avec différents groupes d'animaux. Il est possible de les reconnaitre à la forme de la nageoire dorsale et aux taches qu'ils portent. Le guide nous a dit que les orques que nous avons vu ce jour-là appartiennent tous au groupe L, un groupe résident du détroit.
Après plusieurs heures en mer, c'est le moment de commencer à rentrer. Le capitaine prend une route à travers les îles pour nous montrer d'autres habitants du coin.
Des phoques qui se dorent la pilule au soleil, quand ils ne servent de repas aux orques rencontrés précédemment.
Et une pyrargue à tête blanche. Symbole des Etats-Unis, ils n'ont pas de complexes à nicher du coté canadien.
Alors que nous pensions avoir fini tout vu pour la journée, une dernière occasion s'est présentée.
Une jeune baleine grise. Cette espèce est migratoire et a normalement quittée les eaux du détroit à cette saison.
Sa surprenante présence pourrait signifier qu'elle s'est perdue en route. On n'en saura pas plus.
Cette fois c'était vraiment fini et le capitaine a mis le cap sur le port.
Retour sur la terre ferme après six heures en mer (et je n'ai même pas été malade :o).
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