lundi 23 janvier 2012

La Complainte de la DS (2e couplet)


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Cet article fait suite à celui-ci et continue la triste histoire de ma DSLite.
Ayant décidé d'éviter le trop couteux SAV Nintendo pour faire réparer mon joujou, je me suis mis en quête d'un magasin local qui pourrait s'en charger. L'enquête menée finit par identifier un candidat: Gamerama sur Yonge St. L'enquête menée a aussi révélé une collection de témoignages édifiants quand au manque de professionnalisme et de probité dans le secteur :|



Samedi matin
Je profite d'un petit trou dans mon emploi du temps surbooké pour faire un saut à la boutique suscitée (glander, ça prend du temps mine de rien :o ). Après une demi-douzaine de stations de métro et quelques dizaines de mètres à pied, je trouve une échoppe en demi-sous-sol au milieu d'un petit complexe commercial. L'intérieur ressemble à toutes les autres boutiques indépendantes: tristounet et bourré de jeux et de consoles vintages (mais au moins, il fait chaud, un bonheur après les -13ºC de la rue). Deux vendeurs au comptoir servent des clients. J'attends mon tour quelques minutes et l'un des vendeurs m'interpelle gentiment. Je pose ma DS sur le comptoir en lui disant que je souhaite la faire réparer. Il se renfrogne sans que je sache pourquoi (p'têtre mon accent?). Il me demande ce qui ne va pas en sortant un carnet de bons de réparation. Je le lui explique et il le note, puis me tend un bon en marmonnant quelque chose. Deux lignes à remplir: nom et adresse. Je lui rends le feuillet complété. Il scotche la copie sur la console et me tend l'original en me disant que cela prendra une semaine, puis commence à s'éloigner. Je l'arrête pour lui demander s'il a une idée de la facture. Réponse: "On vous appellera!". Difficile sans mon numéro de téléphone. Je le lui fais remarquer et il regarde à nouveau le bon. Il me le tend à nouveau en m'expliquant que j'aurais du l'écrire à la place de l'adresse. Je suppose que c'est ce qu'il m'a marmonné au début. Je quitte finalement la place et retourne affronter le froid le reçu en poche, moyennement confiant dans l'affaire.



Mardi soir
Je reçois un appel dans le bus, c'est le magasin. Au bout du fil, le technicien m'informe qu'il est train de travailler sur ma machine. Les nouvelles ne sont pas bonnes. D'après lui, les problèmes s'étendent au delà du micro et touchent la carte-mère :(



Vendredi soir
En sortant du labo, je récupère Madame et nous utilisons le combo bus+métro pour aller à la boutique. 30 minutes plus tard, nous franchissons la porte et je fouille dans mon portefeuille à la recherche du précieux reçu. Il y a un client au comptoir en train d'échanger une petite pile de jeux, tenant le seul vendeur occupé. Pendant que nous attendons, un petit groupe de kailleras locales entrent à son tour. L'un d'entre eux interpelle le vendeur, voulant apparemment vendre une manette Playstation. Ce dernier lui demande d'attendre, mais ce faisant, me remarque tenant mon petit bout de papier. Je m'approche pour le lui donner et il commence à chercher dans un tas de machines derrière le comptoir et trouve la mienne. Il semble confus, me demande ce qu'elle a puis s'interroge sur l'absence de montant sur le bon de travail. Je l'informe qu'elle n'a pas été réparée. Son visage s'éclaircit et il me rend la DS en s'excusant de n'avoir pas pu être utile. Je presse anxieusement le poussoir de marche: la console s'allume. Soulagé, je la referme, la met dans ma poche, puis nous quittons le magasin.



Epilogue
Une demi-heure plus tard (enfin, une heure plus tard, nous nous sommes arrêtés à Chipotle pour manger), nous sommes de retour à la maison et à la case départ. Ma DS est toujours sourde comme un pot et elle va sans doute le rester. J'espère que Mario va se décider à sortir une nouvelle 3DS un peu mieux finie pour que je puisse la remplacer :\

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