lundi 6 février 2012

Warhammer 40,000: Space Marine


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Space Marine!
Space Marine est le 3e jeu de Relic dans l'univers Warhammer 40K. Cette fois-ci, après 2 RTS très réussis, les développeurs s'attaquent au jeu d'action, plaçant le joueur directement dans les bottes en céramite d'un space marine: le capitaine Titus des Ultramarines.


Space Marine!
De part son univers et sa vue TPS, le jeu est souvent comparé aux Gears of War. Pourtant, il s'en démarque franchement par ses mécanismes et une forte emphase sur le combat au corps-à-corps. En effet, exécuter des ennemis sonnés est la seule façon de régénérer sa barre de vie. Ceci combiné avec l'absence de système de couverture pousse le joueur à entrer dans la mêlée plutôt que de rester à l'abri derrière un muret (comme une femmellette de Gears quoi :o ). Alors qu'il parvient à éviter l'écueil de la copie bête et méchante, Space Marine souffre malheureusement d'autres défauts beaucoup plus gênants. Le coté technique reste correct, avec des modèles agréables à voir et une animation assez fluide. Les décors sont par contre un peu simples et tristes, même s'il reproduisent bien le style gothique-industriel d'un monde-forge. Le scénario est classique mais efficace pour Warhammer 40K: des orks, le warp et le chaos... Sur ces aspects, le jeu délivre un niveau satisfaisant. Par contre, il trébuche sur deux points critiques: le gameplay et le level design.


Space Marine!
Dire que Space Marine est répétitif n'est même plus du niveau de l'euphémisme. La quasi-totalité du jeu suit le même modèle: traverser une série de couloirs déserts pour atteindre une grande salle. Plusieurs vagues d'ennemis y pénètrent pour être massacrés. Rincer et répéter. Même s'il y a quelques séquences un peu différentes (jet-pack, défense de position à l'arme lourde), elles se répètent elles aussi durant le jeu. Ce manque de variété est encore aggravé par la pauvreté du système de combat. Alors que la moitié tir fonctionne bien, bénéficiant d'un arsenal varié et fidèle à l'univers de Games Workshop, le coté beat'em'all est limité au possible. Deux types d'attaques basiques (frapper/assommer) et une série d'armes au fonctionnement similaire. Alors que le personnage offrait tant de possibilités pour des combos de folie, mêlant pistolet, épée, poings et pieds, on de contente de mitrailler X-Y, X-X-Y ou X-X-X-Y (les seules combinaisons disponibles). Seuls quelques QTE ultra-simplistes (B-B-B-B-B-B-B-B-B-B-B-B-B-B-B-B-B-B) viennent secouer un petit peu cette monotonie. On en vient à envier les puzzles bébêtes de God of War, c'est dire...


Space Marine! (mais non c'est pas lourd)
Au final, on quitte Space Marine déçu, les fiers Ultramarines méritant mieux qu'une équipée soporifique pour honorer leur légende.

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